mardi 20 septembre 2016

COUPE DU MONDE ITU COZUMEL : RÉCIT

Il pourrait y avoir plusieurs titres possible pour ce récit : ''Get out of here!!'', ''Un, deux, trois, soleil'', ''La remontée fantastique'' ou encore ''Excusez-toi!'' :)

La course!
Objectif ultime de ce voyage, c'était ma première coupe du monde de triathlon sprint. Et pour la 1ère fois, cette course était en format drafting (sillonage en bon français. Autrement dit on était autorisé à rouler en peloton à vélo. Ce format de course favorise les bons nageurs (aille...), défavorise les bons cyclistes (re-aille....) et favorise les bons coureurs (yéééé). Ici, il est temps de mettre les choses au clair tout de suite...Ce ne sont pas tous les meilleurs au monde qui sont présents hormis les élites bien sûr. Dans certaines courses qualificatives, au Canada du moins, il y a plus de places offertes pour se qualifier que de participants...Et même dans mon cas ou j'avais fini 2ème sur 30 à Magog en 2015, ce n'étaient pas tous les meilleurs au Canada ni même au Québec qui étaient présents. Mais, bon ils avaient qu'à être là :). Ça sera un beau voyage et le niveau global est tout de même plus fort qu'une course au niveau provincial!

Doug, le propriétaire du condo que j'ai loué pour les 3 jours précédents la course (j'y reviendrais plus tard) me dépose à 5h30 du matin sur le site. Il fait nuit, le site ressemble à celui d'autres courses, les athlètes aussi, les premiers gestes dans la transition, le commentateur au micro, après 10 années de tri, je suis très familier avec tout cela. Mais je ressens une fébrilité supplémentaire, il y a de l'électricité dans l'air, un parfum de magie qui me rappelle que c'est un moment spécial que je m'apprête à vivre. Je suis au Mexique pour la 1ère fois et veut veut pas c'est une coupe du monde :) Je vais nager dans la mer des caraibes, j'ai mon nom sur le maillot aux couleurs du Canada, il y a des athlètes de plusieurs pays (Costa Rica, Mexique, Allemagne, Angleterre, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande...). Ca y est j'y suis! Cette course à laquelle je pense et me prépare depuis des mois est là devant moi...Ma plus grosse hantise est de prendre tellement de retard en natation que je ne pourrai refaire mon retard par la suite et de finir dans le dernier tiers des concurrents de ma catégorie...De plus il fait déjà une chaleur incroyable, 30 degrés au thermomètre mais plus de 40 avec l'humidité. Certains dégoulinent déjà de sueur juste à installer leurs affaires dans la zone. Moi ça va, j'ai juste l'impression d'être en mijotage dans un four.

NATATION 750m
14 minutes
75ème temps/85 (une chance je ne le savais pas...)

Objectif initial = Nager le plus vite possible sans faire n'importe quoi.
Cette saison, ma meilleure nage était au demi Ironman de Tremblant car l'intensité était modérée et je parvenais donc à mieux appliquer ma technique. Lors de mes 6 triathlons sprints en 2016, j'allais à fond afin d'aller le plus vite possible mais je faisais finalement des temps plus lent qu'auparavant car je faisais n'importe quoi...Entre 14'50 et 16min50...La veille j'avais fais la boucle tranquillement et avais pu avoir un rappel que l'eau de mer est salée :)
Après un mini échauffement, j'attends dans l'eau le long de la rampe en silence, concentré. À côté des gars jasent et rient. Je me sens un peu con sur le coup de pas en faire de même mais je suis dans ma bulle. Compte à rebours, la pression monte, ça a beau être mon 24ème triathlon en distance sprint c'est seulement mon 3ème en drafting et c'est une 1ère coupe du monde!
BANG! Départ en sprint bien sûr, pas de coups bizarrement mais je vois bien que le pack s'éloigne assez vite devant.
Je navigue plutôt bien et me retrouve côte à côte avec un 'ami' mexicain. Comme on nage à la même vitesse, je décide de le laisser passer pour le drafter. Ca fonctionne assez bien! A la 2ème bouée il file. Je le remonte puis me retrouve de nouveau à ses côtés. On nage vraiment proche donc je dois faire aller mon bras très haut dans les airs pour pas rester bloquer dans le sien. Nouvel bouée, il est à la corde et passe devant, je le draft de nouveau jusqu'à la fin.

T1
2min13
3ème temps/85!!!
Je sors de l'eau et sprint littéralement vers la zone qui est à 2 ou 300m. Je laisse sur place mon ami du mexique ainsi qu'un panaméen. Tout se passe bien, casque-lunettes en vitesse et c'est parti. Sans le savoir j'ai remonté 4 position.

VÉLO 20km
29min56
43ème temps/85
Objectif initial : Accrocher un groupe rapide de la vague précédente...
Malheureusement je suis seul au début du parcours vélo. Inutile de foncer comme un débile comme c'est le cas dans une course sans sillonnage. Comme au duathlon esprit drafting 5 jours plus tôt, je roule en jetant un oeil vers l'arrière (allez les amis, on pousse, venez rouler avec moi...). Voici mes 2 acolytes qui se pointent. Ha non...il y a bien le mexicain mais pas de panaméen. Le second est un compatriote! Étonnamment ce dernier a encore un pied nu au-dessus de son soulier...ça tirera pas fort sur la pédale ça...Je démarre...Léger coup d'oeil sous le bras, ca suit pas...ouf...ça va être long. J'encourage mon groupe et ralenti un peu. Mon compatriote prend le relai. Mais avec son pied toujours sur le soulier, sa prise de relai qui dure plus d'une minute, son absence de geste du coude pour laisser sa place et sa cadence à moins de 80 rpm ça regarde vraiment mal...Au tour du mexicain de prendre le relai...allo...allo!! Y a quelqu'un...non, el senoir reste tranquillement dans la roue. Je prend donc le relai. On joue a ce jeu la pendant qq minutes puis on rattrape un 4ème larron. Je luis indique d'embarquer avec nous mais il ne peut suivre. J'aperçois un autre cycliste plus loin devant. Je me met donc debout sur mes pédales et sort de ce groupe (fort sympathique mais avec qui la performance ne sera pas au rendez-vous...) pour aller rouler avec ma nouvelle recrue. Même déception, il ne roule vraiment pas. Devant il n'y a plus personne à perte de vue. BON! ça va mal mes affaires...J'attends à nouveau les 2 de derrière et nous formons un groupe de 4. C'est alors qu'un miracle se produit! En fait pas vraiment puisque je m'y attendais...Nous sommes au 7ème km et j'entends le bruit d'un train qui remonte derrière nous...Comme prévu, ce sont les leaders de la vague précédente (H50-54 ans) qui nous rattrapent! Je ne réfléchi même pas et je saute dans le train en un petit coup de 20/20 (les gens que j'entraînent comprendront...).

C'est là que ça devient surprenant. Le groupe est mieux organisé, les relais sont plus cours et je me retrouve en avant rapido. Après avoir donné 5 ou 6 coups de pédales en avant, j'entends un gars littéralement hurler...''GET OUT OF HERE!!!!!''. Je continue à pédaler...
''GET OUT OF HERE!!!! YOU'RE SLOWW!!!! GET OUT!!!'' What!!!...C'est à moi qu'on parle ou plutôt qu'on vomit ces mots là?? Je laisse le relai. Je descend le long du groupe et probablement un ami de Trump (du nom de Collins) poursuit sont beuglement en me regardant  ''GET OUT! YOU'RE NOT IN MY RACE! YOU'RE NOT IN MY AGE GROUP!!', Pas le goût de m'ostiner avec lui dans ce groupe de 6-7 coureurs qui roulent à 40-45km/h. Je sais que le règlement m'autorise à rouler avec eux. Et il termine par (toujours en hurlant) ''STAY AT HE BACK!!!!'' A parfait! Tu veux pas de mon aide! Tirez-moi jusqu'à l'arrivée à cette vitesse avec moi qui roulent à peine à 200 watts, le rêve!! Puis il beugle sur le groupe que le demi tour du 10km s'en vient. En sortie de virage, chacun relance debout sur ces pédales et le groupe se reforme. J'évite de prendre mon tour de relai et on poursuit qq minutes. Soudain, vers le 12ème km, l'avant dernier (devant moi) montre des signes de faiblesse et nous commençons à perdre le groupe. Très mauvais ça! Surtout réagir très très vite...si je laisse un écart de qq mètres un groupe qui roule au-dessus de 45 mon chien est mort! (Pas Collins, l'américain...non, c'est une expression québécoise!). Debout sur mes pédales encore! Un gros coup d'accélérateur (530 watts) pour le passer immédiatement et recoller au groupe. Les jambes brûlent après qq coups de pédales mais je recolle. Ça roule en osti! Quel pied! Cette fois, je décide de prendre mon relai quoi qu'en dise l'autre taré...Je pousse pas mal, 10-15 secondes pas plus puis je fais mon geste du coude et me décale légèrement sur la gauche. Cette fois Collins est calmé. Il doit avoir les jambes qui chauffent et s'est peut-être aperçu que je suis capable de rouler avec eux et de les aider dans leur tâche...Ça envoie à chaque prise de relai et on rattrape un petit groupe de H45-49. Mes concurrents directs sont laissés sur place! Oh yeah! Ça de moins à doubler en course. Au km 18 ou 19, on rattrape encore un autre groupe de ma catégorie. Ils roulent en troupeau et prennent toute la place...Et devinez qui a hurlé pour leur dire de dégager...YEP! Mon ami Collins! Il leur somme de faire de la place au plus sacrant...les groupes s'entremêlent, des écarts se font sur les côtés, je frôle la roue d'un concourent et doit faire un bon écart à mon tour pour éviter un cône orange qui partage la route en deux...petite frayeur mais ça passe. Mes heures passées sur les rouleaux cet hiver ont peut-être sauvé ma course...Mais ceux-là restent avec nous et on arrivent tous en coeur à la transition. Après cette frayeur je suis plus conservateur à la toute fin et me retrouve en arrière de tout ce beau monde.

T2
1min06
Les jambes sont moins bonnes qu'à la sortie de natation car mes dernières prises de relais à 350-400 watts ont affectés mon aisance légendaire! Je récupère mon ''Tempo trainer'' coincé depuis le début de la course sous mon trisuit afin de sauver 2 secondes en transition! Toujours sans le savoir je sors de T2 à la 61ème place...j'ai donc doublé 'seulement' 10 concurrents dans ma catégorie...beaucoup moins qu'habituellement dans mes courses sans drafting, je m'y attendais puisque tout le monde roule en groupe...

COURSE
19min35
11 meilleur temps/85 en fait sur 81 car 3 ont abandonnés et 1 a été disqualifié...
Objectif initial : Tout donner!
C'est à ce moment là que j'ai vraiment senti la chaleur accablante me frapper! En vélo avec le vent ça ne paraissait pas. Mais le sachant j'avais pris la peine de passer à travers presque 2 bidons quand même. Je repère mon premier adversaire en avant et lets go, va le chercher!! Je n'ai pas de montre avec moi car en natation, on ne voit rien, en vélo drafting c'est soit all out pour 10-15secondes soit en arrière à forcer suffisamment pour rester dans le groupe...et en course anyway faut vider le réservoir! J'en passe un puis deux puis trois. C'est fou! Je m'aperçois rapidement que le monde jog autour de moi...Sont-ils plus affectés que moi par la chaleur? Ont-ils trop poussé sur le vélo...Pas le temps d'élaborer de théorie à ce sujet, je reprends le focus sur ma technique de course et mon objectif d'en avaler le plus possible...Après 1km, j'ai perdu le compte de dépassement. J'attrape aussi qq 50-54 ans qui avaient nagé plus vite que moi. Il fait tellement chaud! Je me demande si je vais pas exploser tout comme ce concurrent australien qui ne résiste pas plus que les autres :)
Ma stratégie est toujours la même lors d'un dépassement. Toujours mettre un tout petit coup d'accélérateur pour que le concurrent doublé ne pense même pas à embarquer derrière moi, cassant un peu son moral par la même occasion. Oui je sais c'est pas gentil. Mais je crie sur personne et c'est une compétition, pas un cours de cuisine communautaire :) 2km...OMG j'en suis pas encore à la moitié...Je rattrape aussi qq canadiens dont l'un que je connais bien et que j'encourage au passage. Il avait fini devant moi aux championnats canadiens alors je suis content de pouvoir prendre le dessus cette fois :) 3km...Est-ce que ça va finir!! Les suivants sont un peu plus loin, j'accélère pour aller les chercher mais je sens que le corps dit non après 15-20 secondes, retour à ma vitesse donc, c'est parfait ça veut dire que je suis à la limite...Je double à nouveau un concurrent puis qui je vois soudain au loin??? Mon 'ami' Collins! M'en vais te chercher mon petit tabarouette! 
Lui c'est plus dur...il court plus vite que les autres. Soudain, j'entends mes amis sur le bord qui m'annoncent que je suis probablement 2ème canadien et que l'écart se réduit de beaucoup avec lui. Je continue de pousser. Le dernier km est très difficile, moins de coureurs à passer, Collins de plus en plus proche mais pas encore attrapé et mon canadien hors de ma ligne de mire. 400m final je sprint pour aller chercher un anglais que je coiffe clairement sur le file mais à mon grand désarroi il sera mis devant moi au classement...En même temps finir 30 au lieu de 31ème ça change rien...
J'en profite pour rattraper Collins juste après la ligne...il doit sûrement se dire en me regardant que je méritais ma place dans son groupe en vélo ;) Il finira 2ème de sa catégorie. Ok, podium en coupe du monde c'est un king...Mais le respect en compétition ne fait visiblement pas partie de ses valeurs. Dommage, l'énergie qu'il a brûlé à gueuler sur tout le monde lui a peut-être couté la victoire? En tout cas, j'ai donc le niveau en vélo et en course pour un 2ème de coupe du monde dans la catégorie des 50 ans! Ah et oui! Je termine 31ème au final sur 85, j'ai donc passé 31 coureurs de mon groupe d'âge sur 5km...Pas peu fier! :)

Résultats complets :
http://www.triathlon.org/results/result/2016_itu_world_triathlon_grand_final_cozumel/305980

Amis
Lorsque vous dîtes à des amis en janvier que vous avez une compétition à Cozumel en septembre prochain et qu'ils se proposent de passer un séjour là-bas avec vous pour vous encourager, vous savez que vous avez des vrais amis! À mon arrivée au Québec il y a 14 ans un cliché circulait souvent au sein de la communauté française...celui des québécois qui sont très gentils aux premiers contacts mais avec qui les relations restent superficielles et qu'il est donc très difficile de créer des liens d'amitié profonds...C'est faut bien sûr. Les voici donc!
Ha non, ça c'était l'équivalent de nos écureuils à Montréal...Tu les prends en photo et tu dis ''hoooo comme ils sont mignooonnnns!!!'' à ton arrivée. Pis 3 jours après tu les traite de môdits ptits tabarnouches car ça fait 3 fois qu'ils tentent de te chiper le contenu de ton assiette! Non, voici mes 3 supporteurs! Ex collègues de mon ancienne vie à Loto-Québec et toujours amis : Laurent, Sylvain et Nicole.
Alors à tous les 3, UN GRAND MERCI! Pour votre soutien et pour les excellents moments de délire qu'on a passé ensemble! Que de ''private jokes'' on rapporte avec nous :
- ''Excusez-toi'' du commis injustement accusé de vol par Sylvain à l'aéroport,
- Les ''ooohhhhh.....'' et les ''ouaaahhhh....'' du guide de la cenote,
- les après-midi à l'urinoir...Pour celle là, voici une photo 'explicative'
Non toujours pas saisie? Et bien mettons que quand je vois des gens...boire pendant plusieurs heures...le cul dans l'eau...sans quitter le bar...donc sans se rendre aux toilettes!!!! Ça y est...bon. Next.
- L'étape de séduction numéro 2 du monsieur au bar!
- Mais surtout la blague de Sylvain sur Jean-Luc qui fait arrêter le bus les menant à l'excursion et qui en descend car le chauffeur fumait une cigarette alors qu'on était à 1h de route de l'hôtel!

Si vous allez à Cozumel un jour, voici un logement et un hôte parfaits!

Mon condo!
Douglas And Theresa
Je ne suis pas allé à l'hôtel de Team Canda (ça se place bien dans une phrase ça...) car je voulais bien sûr faire ma propre bouffe végé...Doug, retraité américain expatrié à Cozumel, était mon hôte. Il gère aujourd'hui une grande résidence avec plusieurs condos  à 1km du centre-ville de San Miguel et 6km environ du site de la compétition. C'est bien simple, je n'ai jamais eu un hôte aussi serviable et attentionné. Il m'a dit qu'on était une équipe et qu'il ferait tout pour servir la réussite de ma course. Voyez plutôt!
- Lift à mon arrivée du ferry vers le condo
- Lift vers l'épicerie puis relift 40 minutes plus tard à la sortie de l'épicerie
- Lift la veille de la course après mon bike checkin
- Lift le matin de la course à 5h15!
- Lift pour me déposer au ferry
En plus, une dame venait tous les jours pour me proposer de faire le ménage (j'ai refusé...pour 3jours franchement) et me laver mon linge (il fallait bien que j'accepte qqchose :). Logement propre et fonctionnel le tout pour 89$/nuit...L'hôtel de Team Canada coûtait 1600$/personne pour partager une chambre pour la semaine, sans le transport sur place et encore moins le vol de et vers Montréal...

Il me reste 2 jours pour relaxer à la playa! Malheureusement l'excursion qu'on avait réservé pour visiter un minimum a été annulé à la dernière minute.
Et voilà, Bye Cozumel...cette course qui était sur mon calendrier pendant 13 mois...c'est fini. Un gros défi que j'ai bien surmonté et qui va me servir comme ancrage pour ma confiance à l'avenir. J'ai maintenant plein de nouveaux rêves dans la tête. À commencer par le mythique marathon de New York dans moins de 2 mois!

jeudi 8 septembre 2016

Coupe du monde de duathlon 2017 : Qualifié d'avance...

Samedi, aura lieu le festival de triathlon de Montréal avec de nombreuses épreuves dont celle qui m'intéresse : le duathlon sprint avec sillonnage pour laquelle les 5 premiers de chaque groupe d'âge seront qualifiés pour la coupe du monde de duathlon à Penticton en juin 2017. Et c'est mon objectif!!!

Seulement voilà, nous sommes 4 inscrits dans ma catégorie...J'ai juste à finir la course. Je vous laisse juger de la validité d'une telle qualification...

Pas grave, je vais courir pour le général. Nous serons 42 participants (20 femmes et 22 hommes) et l'enjeu sera de faire bonne figure à la coupe du monde.

Stratégie de course :
Course 1 (5km) : Faire mon 5k le plus rapide ever = rester avec ou le plus proche possible des premiers.

Vélo (20km) : Rouler en peloton, prendre des relais de 10-20 secondes max en augmentant la puissance progressivement jusqu'à 350-400 watts.

Course 2 (5km) : Vider le tank!

28-sep. : Rapide retour sur cette course.
Bilan très positif avec une 4ème place au général derrière 3 ''jeunes'' de 25-29 ans. Le 2ème de ma catégorie est à presque 10 minutes derrière:)
Course parfaite pour me donner confiance avant Cozumel!
Qualification méritée pour Penticton
Seul petit hic, j'ai pas osé suivre le plan de match initial qui était de suivre les leaders. Je me suis laissé impressionné au départ. J'aurai pu courir 18'50 avec eux sur le 1er 5km surtout que j'aurai été abrité du fort vent au lieu d'être seul à lutter contre...J'ai fais un temps vélo identique en roulant avec un seul gars qui a explosé au 3ème tour...et surtout j'ai couru presque 1 minute plus vite que le 3ème au général sur le dernier 5km. Très bel apprentissage donc : Ne jamais se laisser impressionner et croire en ces capacités.

lundi 22 août 2016

XTERRA 2017??

Cela fait maintenant 10 ans que je fais du triathlon, 11 mois sur 12. A l'approche de l'hiver, je me dis qu'il serait bon de trouver une activité différente du vélo de route sur mes rouleaux/trainers...Donc ski de fond et vélo de montagne sont d'excellents candidats!

Du coup, me voici avec peut-être un nouveau projet pour 2017....le XTERRA! Moi qui adore littéralement la course en sentier, quoi de mieux pour la complémenter par du vélo dans le bois et une natation dans un cadre encore plus idyllique qu'un triathlon sur route!
Prochaine étape : Magasiner un vélo de  montagne et aller jouer sur le Mt-Royal!

lundi 8 août 2016

Courses préparatoires à la coupe du monde : Bilan

J'ai terminé hier ma série de 4 triathlons sprints en 4 semaines dont 2 en drafting. Le bilan est positif avec 2 podiums, 1 top 5 et un top 10 MAIS mes 2 résultats les moins bons sont sur les courses drafting puisque, nageant moins vite, le mode drafting me permets pas de refaire mon retard en vélo car les gars roulent ensemble. C'est pas une surprise mais là je l'ai vécu...

16 juillet : Triathlon sprint de Saint-Lambert
3éme/18 dans ma catégorie mais à plus de 7min du 1er! 2ème meilleur temps de course à pied, 17é overall sur 300. Natation en 15min06 (en piscine).

24 juillet : Triathlon sprint d'Ottawa
Championnats canadiens de triathlon sprint drafting
9ème/18 dans ma catégorie mais à plus de 10min du 1er (pas surprenant avec le drafting. J'ai roulé seul pendant 15km). Les 10 premiers de chaque catégorie sont qualifiés pour la coupe du monde de triathlon sprint 2017 à Rotterdam. Moi itou donc! Mais quelle valeur cela a avec 18 participants? Dans certaines catégories il y avait moins de 10 partants...
Natation en 16'35, yak! Je suis sorti seul et j'ai donc roulé les 3/4 du temps seul. Malgré un superbe 18'58 en course impossible d'aller chercher assez de coureurs pour un podium...2éme meilleur temps de course de ma catégorie.

31 juillet : Triathlon de Magog
Coupe du Québec
1h13. 3min plus rapide qu'il y a 1 an. 3ème/32 dans ma catégorie.
Tout un départ avec 150 personnes!
 Nage en 15'29 mais cette fois pas de drafting donc je baisse la tête et je peux rattraper du monde!
Comme l'an passé j'avais décidé de faire cette course sans montre ni ordinateur au vélo. Tout à l'effort perçu. 13ème à la sortie de l'eau, 6ème à la fin du vélo. Il me reste quelques gars à aller chercher pour le podium...
Ce fût très difficile mais je l'ai fait. Avec un dernier km horrible car au sein d'un groupe de 4 assez rapide. 2ème à l'arrivée dans ma catégorie :)

Beaucoup de traithlètes du club de triathlon de McGill que j'entraîne en vélo et en course à pied étaient présents. Superbe ambiance et beaucoup de dépassement de soi pour tous!

7 août : Triathlon International de Montréal
20 minutes de retard non planifié pour le départ. Mon gel pris 15min avant le départ a fait effet pour l'échauffement sur le deck...
Encore une nage difficile avec la 1ère bouée totalement invisible à cause des rayons du soleil.
Ne me chercher pas, je suis en arrière :)
Mais un vélo hyper excitant avec mon petit groupe de 3 dans les rues du Vieux Montréal,
 Avec mes 'amis' de drafting dans le 'Vieux'
plein de relances et de prise de relai dans le tapis! Une bonne 20aine de fois entre 400 et 500 watts...
Excellente course en 19'14. 9ème meilleur temps de course sur 228 participants aux 2 épreuves de triathlon sprint (drafting et non drafting). Les 8 premiers ont entre 20 et 29 ans :)
Quel plaisir de remonter autant de coureurs...Mon plus grand plaisir...Doubler ceux qui sont plus jeunes! Je suis pas mal fier de ma technique de course sur cette photo :) (chin down, elbows back, lean forward, tous mes conseils de McGill!).
17ème sur 94 overall. 4ème de ma catégorie à 10 sec du podium et 1min30 du 1er. En 2017, va falloir que je travaille sur ma technique de nage pour aller chercher ses 2-3 minutes qui me manquent pour commencer à gagner des courses dans ma catégorie.

Post race time avec Do et Fab avant les départs des élites. Quel site magnifique pour un triathlon! A 20min à bixi de chez moi :)


Le bilan est donc positif, mon niveau de course à pied est excellent malgré ma fasciite plantaire depuis novembre dernier. Mes habiletés de vélo en groupe sont testées et bonnes. Ma puissance est ok avec mon vélo de route. Reste à limiter la casse en natation pour ne pas prendre un retard insurmontable en sortant de l'eau. Mais à Cozumel, c'est la coupe du monde donc ça risque d'être chaud...dans tous les sens du terme!

Plus que 5 semaines!


lundi 30 mai 2016

XTRAIL Sutton : Qualifié pour les championnats canadiens de course en montagne!

Après des mois de véritable galère (toute proportion gardée...mais les sportifs me comprendront :) dû à une fasciite plantaire ce fût une course salvatrice! Comme disait une triathlète pro ''il ne faut jamais sous estimer le pouvoir de la déception''.

Et de la déception j'en ai eu de décembre à avril. Douleur systématique à la course sous le talon lors de la reprise de l'entraînement en décembre. Traitements de chiro, ré-essayage de course...douleur encore et toujours. Grosse douleur même après mes entraînements et surtout le matin au levé! Après 3 mois je décide d'arrêter de courir. 6 semaines d'arrêt, en plein hiver québécois, le spleen total!! Amélioration légère...Retentative de course, re traitements de chiro. Re douleur. On est en mars je ne vois pas le bout du tunnel. Mon chiro m'envoie en physio pour faire du shockwave. La physio veut tenter l'accupuncture avant. Aiguilles dans le talon!!! Apparemment c'est pas tout le monde qui est capable de le prendre, mais ma motivation pour reprendre est sans limite :). La technique de détournement de l'attention est simple...''Respirez à fond puis expirez d'un coup sec''. Pendant que je m'exécute l'aiguille est plantée dans mon talon. Il y en a 3 comme ça. Plus les mollets. Après le 1er traitement je dois dire que le soulagement a été réel!

Étirements (position downward dog de yoga), renforcement (mollets), squats (pour fessiers), chaussons avec trous dans le talon pour éviter la douleur en marchant à la maison, chaussures maximalistes (Hoka One one) pour reprendre la course à pied, accupuncture, traitements de physio....ou bien tout simplement le temps qui a fait son oeuvre, toujours est-il que fin avril je suis en mesure de courir de nouveau sans douleur ou presque mais en sentiers seulement.

David, un ami du club de Triathlon de McGill, me parle d'une course qu'il fait à Sutton (Xtrail), je m'inscris, d'la marde, ça va bien se passer!!!

Alors me voici sur la ligne de départ dans la 1ère vague (pour les coureurs de 10km en moins de 45 minutes) à 10h ce samedi 28 mai par presque 30 degrés au soleil. J'ai à peine 160km dans les pattes en 9 semaines...mais j'ai eu de beaux fartleks, sorties d'endurances d'une heure et autre jogs dans les sentiers du Mont-Royal, on verra! Et puis je nage et roule 10-12h par semaine donc mon système cardio vasculaire est capable d'en prendre :)

C'est ma 2ème course en sentier à vie. La dernière était à Mont-Orford en octobre dernier. J'avais fini 4ème de mon groupe d'âge mais j'étais en forme comme jamais! (5km sur route sous 18min, demi marathon en 1h24 qq semaines avant). Là aucune idée de mon niveau de course...

Anyway, les courses en sentier se font à l'effort perçu, car avec le dénivelé oublie ça les paces de course!

Je pars assez vite car j'ai lu que le parcours étaient ''single trail'' donc impossible de doubler. Avec le recule, c'est faux, ça se passe très bien surtout en dialoguant avec les concurrents ou en plaçant une bonne accélération (surtout au début). Je compte environ 25 personnes devant moi car on commence sur une large route alors je peux évaluer la concurrence. Après seulement 6 minutes on monte déjà et les premiers marcheurs apparaissent! J'en double 3 ou 4 dans les 4 minutes qui suivent. Je focus sur ma technique et surtout ma cadence. Des petits pas pour favoriser l'utilisation du cardio et minimiser la fatigue musculaire. Ça fonctionne bien pendant 4km puis je rattrape une coureuse. Je reste un bon 5-10 minutes derrière elle. Je me sens des bonnes jambes alors je luis propose de nous relayer. Elle accepte. Après qq minutes je m'aperçois qu'elle ne suit plus. Bon, parfait je suis en pleine forme donc! Pris dans ma fougue je tente de rattraper un autre concurrent devant moi. Puis qq dizaines de mètres de montée plus tard mes jambes deviennent lourdes et je marche plus souvent. La revoilà derrière moi, en qq secondes elle est dans mes jambes. Suivi d'un autre coureur d'ailleurs. Je les laisse passer et leur souhaite bonne chance. Je ne le reverrai plus jamais!

Je passe la grande majorité du reste de la course seule. En côtes, je me concentre à faire aller mes bras vite pour que mes jambes suivent et fassent des petites enjambées.
Pas beaucoup le temps d'admirer le paysage dans les descentes car il faut analyser le parcours en permanence! La moindre erreur et c'est la chute,...Surtout que la montée a vraiment fatigué les jambes. Aucune idée du dénivelé positif déjà effectué sur les 700m que la course comporte. À 4 ou 5 reprises mon pied part sur le côté et je crains la foulure mais ma cadence est suffisamment rapide pour que chaque appui soit le plus léger possible.

A un moment donné (j'étais tout fier de moi car je croyais descendre rapidement) j'entends un bruit sourd et approchant très vite. Un bruit à mi chemin entre le bus 80 qui ne freine pas à mon arrêt et un ours à la poursuite d'un randonneur. ''À ta droite'', j'entends, même pas le temps de me pousser sur la gauche ni de tourner la tête que le coureur décolle dans les airs et me dépasse sans retenue...OMG ça c'est un trailer!!! Me voici de retour dans ma condition de triathlète-coureur d'asphalte. L'idée de tenter de le suivre ne m'effleure même pas l'esprit! Quelques minutes plus tard, je suis rattrapé par un autre coureur. Lui ce fût plus progressif. Esti, encore un qui me dépasse! En course sur route c'est l'inverse, je ralentis rarement dans la 2ème moitié et je rattrape ceux qui gère moins bien leur effort. Me voici dans leur peau...

Je lui demande s'il veut passer. Il me réponds pas tout de suite. ''Bin là'' je me dis...''ca veut dire quoi ca pas tout de suite''...Bref, je me décale car il est littéralement dans mes pas et je le laisse passer. Il va clairement plus vite que moi dans cette descente. C'est parfait cependant car en me bottant le cul un peu je peux le suivre...Et je le suis! Ça dure plusieurs minutes. On sort des sentiers étroits pour se retrouver sur un bout d'asphalte, la j'ouvre la machine et je le passe à mon tour. À lui de m'encourager. Je lui répond de s'accrocher derrière moi. Ce qu'il fît! Section sur le plat de très courte durée car on replonge dans un sentier ultra étroit et abruptement en desceeeeennnte! OMG faillit tomber 3 ou 4 fois surtout avec le gars est toujours sur mes talons ce qui favorise ma prise de risque...Je donne le max tout en restant le plus possible dans une zone de risque de chute limitée. Après tout ma course prioritaire est le demi Ironman de Tremblant dans 4 semaines. Pas le moment de déconn...Bading!!! Arrrrghhh!!! Il semblerait que mon suiveur vient de se planter! Je poursuis ma course désolé pour lui...2 minutes plus tard, j'arrive à un poste de bénévoles et je signale immédiatement son plantage à 10,4km. Ça me fait penser qu'il n'en reste plus que 1.4!!! Ça descend toujours, mes jambes donnent des signes de faiblesse (appui fuyant, accrochage dans racines, genoux qui partent sur le coté...). Dès que le sentier remonte je marche! Oui j'oubliais j'ai marché vraiment souvent sur la fin, dès que les côtes surgissaient du moins! Dernier virage dans le bois puis je découvre ou loooongue côte sur le gravier. Un spectateur me dit que c'est la dernière puis que ça descend jusqu'à l'arrivée. Merciiiii! Lui retorquais-je. Je jette un oeil en arrière mais je dégouline de sueur depuis 1h30 et je n'y vois rien. Donc je pousse dans mes derniers retranchements. Je suis à très faible vitesse dans cette côte mais avec la plus haute cadence que mon corps me permet de suivre!
Arrivée en haut j'entends la musique! Ça descend et je me laisse aller en sprint jusqu'à la délivrance imminente!

L'annonceur hurle mon nom et ma position 18ème overall (sur 448). Oh yeah! Mais quand est-il de ma catégorie?

Je savais que cette course était le championnat de l'est du Canada avec place qualificative au championnat canadien pour les 3 premiers de chaque catégorie d'âge mais je visais seulement un top 10...

Quelques minutes plus tard je retrouve mes compagnes de course, Sandra et Andrée pour le lunch puis avant de partir je vérifie tout de même les classements.

Tadam!!!!
Je termine 3 minutes derrière Andrew Tanner, triathlète qui a compétitionné pro qq années et 2minutes derrière le second. 3ème de ma catégorie, me voici donc qualifié pour les championnats canadiens de course en montagne après seulement ma 2ème course. Aurai-je une certaine capacité pour ce genre d'épreuve? Ce qui est sûr c'est que mon alimentation végétalienne depuis 6 mois n'a pas nuit :)

La mauvaise nouvelle est que ce fameux championnat se déroule le 25 juin 2016 soit la veille de ma course à Tremblant. Donc no show :(

Hummm...je songe de plus en plus sérieusement à l'ultra trail de Charlevoix...

Et bien entendu, simili crême glacée à la banane (aka desser PB) la veille
 et shot jus de betterave tous les jours pendant 5 jours avant la course :)
drink-pure-beet-shot

mardi 24 mai 2016

COMPÉTITIONS 2016

La fasciite plantaire est sous contrôle! La reprise de la course à pied devient solide alors me voici face à une super excitante saison de compétitions 2016!

Départ samedi à Sutton! CAN'T WAIT!!!

- 28 mai : XTrail Mont-Sutton
- 5 juin : Triathlon sprint de Joliette
- 12 juin : 5km Foulée des parcs
- 26 juin : 1/2 Ironman - Mont-Tremblant

Préparation championnats du monde ITU (distance sprint)
- 16 juillet : Triathlon de St-Lambert
- 23 juillet : Championnat canadien de triathlon sprint Ottawa (drafting)
- 31 juillet : Triathlon Sprint Magog
- 7 août : Triathlon sprint ITU - Montréal (drafting)
- 15 sept. : Coupe du monde de triathlon sprint ITU (drafting) - Mexique

- 6 nov. : Marathon de New York

jeudi 12 mai 2016

Beet Juice!! Jus de betteraves!

L'an passé a été ma saison la plus prolifique et de loin. Après presque 10 années de triathlon (et 10 années plus vieux..) j'ai battu mon record sur 5km, 10km et demi marathon. Je me suis qualifié pour la coupe du monde de triathlon sprint, le championnat américain de triathlon olympique et le marathon de New York.

La saison 2015 a été aussi la 1ère saison durant laquelle j'ai utilisé du jus de betteraves (de Kronobar bien sûr!! :)
Est-ce la seule explication? Probablement pas mais il y a au moins une étude scientifique qui fait le lien entre performance sportive et consommation de jus de betteraves (en anglais) :

mercredi 4 mai 2016

Reducing Muscle Soreness With Berries

After having replaced my usual morning cereal bowl (processed food with saturated fat) with home made buckweat meal (or oat meal) I now add more blue berries or cherries! Here's why :

lundi 2 mai 2016

Back to running! XTrail Mont-Sutton

After 5 months dealing (not running) with plantar fasscitis, I'm back to running!
Next race is an Xtrail race at Mont-Sutton. Running in trails is not as hard on the body as on the road so this race seems to be a good choice for a come back :)


Last year I ran at Mt-Orford and finished 4th in my age group but really disliked to go down the ski track...It seems this race has a bit less elevation...I'll see. In the meantime I'll train in the Mt-Royal trails :)



jeudi 17 mars 2016

MARATHON NYC 2016!!


Octobre 2015 : Mon temps de 1h24 au demi marathon de Rimouski respecte le standard de qualification pour le marathon de NYC (1h28 pour 45-49 ans).

21 janvier 2016 : Ouverture des inscriptions pour les temps de qualif. J'envoie ma candidature!

8 mars : Je reçois un message m'indiquant que je n'ai pas été sélectionné à la loterie. Pourtant je m'étais inscrits via les qualif. Je ne comprends pas et suis très déçu...

14 mars : Je m'aperçois que j'ai un message des organisateurs dans mes 'spams' qui me dit qu'ils n'ont pas pu vérifier mon temps de qualification et que j'ai donc été placé dans la loterie. Illico, j'écris un message avec le lien vers sportstats et leur demande ce que j'ai fais comme erreur lors de l'inscription pour que mon temps ne soit pas vérifiable. Je souligne aussi que je me suis inscrit littéralement 1h après l'ouverture des inscriptions.

17 mars : Je reçois un beau courriel d'acceptation! Oh yeah!!


jeudi 3 mars 2016

Preserving Athlete Immunity with Chlorella (NUTRITIONFACT.ORG)

I already read a while ago about the positive role of Chlorella on our immune system in the Brandon Brazier's book (The Thrive diet). More informations now from Dr. Greger according to studies:

dimanche 7 février 2016

''It's the Cholesterol, Stupid!''

J'ai débuté avec beaucoup d'intérêt le livre de Dr Greger ''How not to die'' avec en 1ère partie les maladies du coeur. Il cite Dr Roberts éditeur en chef du ''American Journal of Cardiology'' pendant plus de 30 ans, directeur de ''Baylor Heart and Vascular Institute'' et auteur de plus d'un millier de publications scientifiques et d'une centaine de manuels sur la cardiologie.

Dr Greger à propos de Dr Roberts : ''Dans son éditorial ''It's the Cholesterol, stupid'', Dr.Roberts affirme qu'il y a un seul véritable facteur de risque concernant les maladies cardiaques coronariennes : le Cholesterol. Le niveau optimal de cholesterol LDL serait compris entre 50 et 70 mg/dl. Le plus bas serait le mieux. C'est le niveau que l'on a à la naissance et le niveau relevé parmi les populations qui comptent très peu de cas de maladie cardiaque. Un niveau de 70mg/dl de LDL correspond à un Cholesterol total de 150 mg/dl. C'est cette valeur sous-laquelle aucun cas de maladie cardiaque n'a été relevé dans l'étude Framingham

Il poursuit : ''Si toute la population avait un niveau de cholesterol inférieur à 150, les maladies cardiaques seraient éliminées dans la monde occidental écrit dr.Roberts. ''Afin d'être ''virtually heart-attack proof''' vous devez avoir un niveau de cholesterol LDL sous 70 mg/dl''.

Et c'est là que ça devient intéressant : ''Dr Roberts conclue en écrivant qu'il y a uniquement 2 façons de parvenir à ce taux pour notre population : donner des médicaments à vie à plus de 100 millions d'américains ou de les encourager à consommer une alimentation basée sur les plantes'' (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1849886/).

Voici mes taux de Cholesterol depuis 10 ans. Dommage que je n'ai pas mes niveaux d'avant. Bonne baisse depuis le début de l'alimentation hypotoxique mais je ne suis pas encore ''heart attack proof''...Bien hâte de voir à partir de 2016 avec mon passage au végétalisme.

lundi 11 janvier 2016

NEBRASKA en août 2016???

Joli cadeau de noel ce matin dans ma boîte courriel...
Ma 18ème place sur 280 chez les H40-44 au demi Ironman d'Austin me vaut une qualification au championnats des États-Unis de triathlon Olympique 2016 (groupe d'âge). Reste à voir si ça rentre dans mon agenda de compétitions déjà bien chargé et mon budget!!

mercredi 9 décembre 2015

Nouveau vélo et nouveau record : 210 Max RPM!!

Afin de me préparer au mieux pour les championnats du monde de triathlon sprint au Mexique en septembre prochain (fausse excuse) qui auront lieu en mode drafting pour la 1ère fois, j'ai décidé, ou plutôt TRIPLEACTION a décidé de faire l'acquisition d'un nouveau vélo de route. Petite visite chez mon partenaire vélo favori Martin Swiss Cycles et je ressors avec une incroyable machine!! TIME, cadre neuf de 2013 fait à la main en France :) Une beauté obtenue à ''bas prix'' (tout est relatif) :)


Résultat en après-midi, record de max rpm toujours sur mes rouleaux : 210 RPM!!!!!


lundi 30 novembre 2015

Inscription 1/2 marathon Banque Scotia de Montréal : Check!

Premier gros objectif de la saison 2016, le demi marathon du dimanche 24 avril à Montréal. L'an passé j'avais fait la distance 5km de cette course avec un record personnel alors il ne reste plus qu'à rééditer l'exploit sur 21,1k. L'objectif est de faire moins de 1h23!

mercredi 11 novembre 2015

IM 70.3 Austin & bilan saison 2015!


Et bien voilà, je suis entre 2 vols à l'aéroport de Chicago, mon voyage triathlétique à Austin est terminé tout comme cette très prolifique saison 2015.  Comme pour chacune de mes courses majeures, voici le Race report!

Je suis arrivé jeudi pm à Austin. J'avais une course tempo au programme et j'ai voulu me rendre sur le site de la compétition pour reconnaître le parcours. Il faisait nuit, plus de 30 degrés et je me suis lamentablement perdu pour y aller malgré l'utilisation du GPS dans l'auto de location!! De plus le GPS avait ses batteries faibles et le chargeur ne fonctionnait pas! Du coup, j'ai décidé de pas tenter le diable et de rentrer à l'hôtel et courir dans le quartier. Course très difficile avec cette chaleur, je l'ai donc écourtée bien sûr.

Vendredi, restau végé à Austin, oui oui vous avez bien entendu...Restaurant végé au Texas!! Une belle trouvaille :
Pas de petites tables individuelles pour chaque convive mais des grandes tables de 8-10 personnes ou les gens s'assoient donc sans connaître leurs voisins. Tout le monde se présente et on jase. Une des personnes me décrit Austin comme une ville à part au Texas : ''When I travel, even in the US, I alwasy say, I'm not from Texas, I'm from Austin''. Les gens peuvent venir couper des légumes bénévolement et bénéficier d'un souper gratuit par la suite. 12$ us all you can eat (Texas un peu quand même :). Je prends donc une soupe, une salade et 2 plats! Ensuite petite balade en centre-ville. Quelques rues sont bien animées avec des bars qui semblent très branchés.

Et je finis au haut lieu de la capitale texane. Le ''STATE CAPITAL''. Bien que mastoc, il en reste pas moins majestueux!

Samedi, je vais avec Luc chercher mes affaires sur le site de la course (dossard etc...). Je passe la dessus vu que c'est du très classique! Il pleut toute la journée et la motivation est faible pour nous entraîner. Du coup, on se fait un petit plaisir : restau mexicain ''Chipotle'' et cinéma pour admirer les tous derniers exploits de James Bond!
Cette fois je comprends les dialogues un peu mieux que pour Sicario! Mais bon James Bond en même temps c'est pas hyper compliqué. En tout cas, je tente de m'inspirer de ces exploits pour demain! Fin de journée, jog 30 minutes pour délier les jambes.

JOUR J

Une des particularités du 70.3 Austin est le fait qu'il y a deux zones de transitions distantes d’environ 2 km. Du coup ça complique un tout petit peu la préparation. Avec Luc, on se gare au seul stationnement autorisé, proche de la 2ème transition et du site de la ligne d’arrivée. En passant l’arrivée aura  lieu pour la première fois de ma ‘’carrière’’ à l’intérieur et Texas oblige, dans un stade de rodéo ! On y fait souffrir des bêtes alors pourquoi pas des triathlètes! Je dépose donc mes affaire de course à pied et je repère les lieux : d’où vais-je arriver en vélo et quel sera le chemin à suivre dans la zone pour me rendre à mon emplacement : 3 ème rangée…après le 3ème arbre sur la gauche juste en face d’un poteau électrique. Ça y est j’ai mes repères !
En route vers le ‘’Shuttle’’ que spectateurs et athlètes sont obligés d’emprunter. Interdiction d’y aller en vélo, en auto ou à pied ! À ce point-ci il est 5h45 et l’autre zone de transition ferme à 6h45, ça me laisse du temps mais il faut pas niaiser J Dans le bus je jase avec un concurrent bien sympathique. Comme beaucoup, il  a eu une blessure l’empêchant de courir et a repris seulement la course en juillet.
2ème zone de transition, je me rends aux toilettes car ça presse ! Je sais pas si je suis resté si longtemps que ça dans la toilette, toujours est-il qu’en sortant il fait jour et le soleil est de la partie ! Ensuite inspection habituelle, gonflage des pneus du vélo déposé la veille, vérifications des freins et du bon roulis des roues, installations de mes bouteilles. Je mets un peu de crème solaire et je prends le temps de bien m’essuyer les mains ensuite pour éviter la mésaventure de IM Nice ou j’avais ensuite foutu plein de crèmes sur mes verres de lunettes de natation et ruiner ma nage ! 
J’ai une heure d’attente entre la fermeture de la zone et mon départ à 7h40 alors j’ai tout mon temps pour mettre mon wetsuit. Cela dit, je ne perds pas trop de temps à m’exécuter car il fait frette ! 9 degrés. En me dirigeant vers le départ je vois des toiles attachées qui volent au vent quasiment à l’horizontale. ‘’Merde, il y a du vent’’ me dis-je. J’ai pensé au vélo et me suis dit alors qu’il diminuerait sûrement d’ici là.  Mais je n’ai pas pensé qu’il aurait bien sûr un impact sur la partie natation ! Les pros sont partis tôt (7h) puis les différentes vagues des groupes d’âge sont lâchées toutes les 5 minutes. L’heure file et c’est bientôt mon tour, vague 10, bonnets oranges. Je suis toujours un peu stressé mais c’est bien normal. Durant l’attente sur le bord de la plage je regarde mes concurrents (hommes 40-44) et vois pas mal de ‘’bédaines’’. Vraiment une énorme différence avec IM Nice ou tout le monde était ultra ‘’fit’’. Bref, on entre dans l’eau car la vague précédente vient de s’élancer. Plus que 5min !! Je fais aller mes bras dans l’eau. L’avant-veille, j’avais eu de belles sensations lors de l’entraînement dans ce même lac mais là je m’aperçois qu’il y a de la vague !! Pas des grosses vagues mais plein de petites qui défilent et s’écrasent sur ma tête. 1 minute ! De toute façon ça va impacter tout le monde donc inutile de se plaindre mais ça me réjouis pas quand même. BOOM, c’est parti !

NATATION : 42min25 (Ouch!)
120è temps/280 H40-44
120ème H40-44 après la sortie de l'eau.

Je me place toujours à l’intérieur de la ligne de bouée et applique la stratégie de partir très fort pour une soixantaine de coup de bras puis je m’installe sur un rythme de croisière. C’est alors que mon discours interne négatif s’installe. Je n’ai pas de bonnes sensations, je ne sens pas en mesure d’appliquer ma technique, je ramasse des vagues et avale de l’eau bien plus que d’habitude. J’ai même eu 2 fois des hauts de cœur durant cette portion nage. Par contre très peu voire aucun coup donné ou reçu, juste quelques caresses affectueuses sur les pieds ! Je ne me sens pas glisser comme d’habitude. Non, vraiment pas un bon début du tout. Arrivé à la première bouée de virage, nouvelle accélération puis bam !! Je suis totalement ébloui ! Soleil en pleine face donc beaucoup plus difficile de voir ou sont les bouées suivantes. Je suis obligé de brasser une couple de fois pour m’orienter et je dois dire que ça me fait du bien car mon crawl est déplaisant et bien plus fatiguant dans ces vagues. Bref, ça ressemble plus à une galère et je sens bien qu’elle dure plus longtemps qu’à Tremblant. Mais étonnement je double certains nageurs. 2ème virage et je me dirige vers l’arrivée. Cette dernière longueur dure une éternité !

Je finis par finir et lorsque je jette un œil à ma montre, la mauvaise nouvelle se confirme…42 minutes au lieu de 37 à Tremblant.

T1 : 3'44 (môd....Peelers!!!!!)

2ème mauvaise nouvelle : les 2 ‘’peelers’’ (bénévoles en charge d’aider les nageurs à retirer leur wetsuit à la sortie de l’eau) vers lesquelles je me dirige mettront au moins une minute pour me l’enlever. Pour les aider je pointe mes pieds et je crampe à chaque mollet ! 1 minute cri…. !! Enfin, direction le vélo, ça c’est la bonne nouvelle J. Le repérage a bien fonctionné puisque je trouve ma machine sans perte de temps. Enfilage des chaussettes toujours un peu plus long qu’au saut du lit avec les pieds trempés mais ça se passe bien, casque, lunettes (cette fois mes gels et barres étaient déjà dans mes poches et sous mes shorts de tri bien coincés par le wetsuit donc 0 perte de temps pour les prendre à T1) et zou, c’est parti à la course ! Sauf que la rangée dans laquelle je suis est bloqué par des gens qui ne savent pas conduire leur vélo par la selle à une main en courant. La base !!! Je suis donc obligé de marcher derrière eux en piétinant d’impatience L. J’arrive finalement à la zone ou on peut embarquer sur le vélo.

VÉLO : 2h43 (Re Ouch!)
10ème temps H40-44/280
26ème H40-44 à l'issu du vélo
Dénivelé total : 640 m (968 à Tremblant)
T (C) : 13 degrés
Cadence moyenne : 100
Vitesse moyenne 33.5 km/hr
Wattage moyen : 220 W (229 en pédalant)

Comme d’habitude, pas mal d’encombrement au début et du monde qui zigzag pour embarquer sur le vélo ou mettre ses souliers. J’embarque et pédale un petit bout avec mes pieds nus sur les chaussures pour sortir de ce traquenard le plus vite possible. Lorsque c’est plus calme, j’enfile mes pieds dans les souliers. 1ère étape de ma stratégie de nutrition, prendre mon 1er gel sur le vélo ! Bizarrement malgré les 10 degrés, je n’ai pas froid avec mon seul maillot de tri et mes manches. Plusieurs ont des vestes mais pour moi elle aurait été de trop. Cadence 100-110, wattage…alors voilà ou le bas blesse. Luc m’a dit un nombre incalculable de fois que je serai capable de maintenir 250 watts (75% de ma PAM : Puissance aérobie maximale = puisssance moyenne max sur 5 minutes) mais ça veut pas me rentrer dans la tête et je commence donc par 230 environ. Je roule donc entre 220 et 240 selon les portions de route. Par contre je suis frappé par le vent !!

De plus, la position aéro est rendue très désagréable durant les premiers 30 km à cause d'un mal de ventre. Très probablement dû à la quantité d'eau avalée dans le lac! Virage après virage il est toujours là de face ou de côté mais pas assez souvent de dos à mon gout ! Pas mal de tension dans les jambes après 45 minutes mais c’est normal. Côté nutrition je prends bien mes gels au 45minutes, mes gorgées de boisson énergétique aux 10 minutes et mes électrolytes. Après 45 km, je regarde mon temps de vélo : 1h20….Rapide calcul, ça fait 2h40 pour les 90km de vélo soit bien plus lent que mon objectif. Mais il est vrai que le parcours est beaucoup plus côteux que ce que j’avais envisagé et le vent ne cesse pas ! Cette fois je décide de pousser un peu plus de watts. La tension dans les jambes est toujours là mais elle est sous contrôle et je ne ressens pas de raideur dans les ischios comme à Tremblant ou je devais m’étirer sur mon vélo toutes les 15 minutes : bonne nouvelle ! Nouveau passage à vide au niveau discours mental, je suis peut-être fatigué, ma saison a été trop longue, 5 minutes de perdu sur la natation et un autre 5-10 potentiellement à venir en vélo etc…mais je me ressaisi et continuer à travailler fort pour rattraper le temps et les concurrent. Car oui, j’ai doublé en pagaille!

Ha et fait terrible, j’ai vu un gars se planter mais d’une force !! On roulait proche depuis bien 30km, tantôt lui devant tantôt moi. Je l’avait remarqué car il était d’une maigreur vraiment surprenante et avait une cadence catastrophique de 70-80 rpm. Toujours est-il qu’à un moment donné il a perdu le contrôle de son vélo, son guidon est parti sur le côté et il s’est envolé  dans les airs et est retombé lourdement sur le côté, avec le casque qui a frappé le sol, j’ai ralenti estomaqué et ai vu qu’il n’avait pas perdu connaissance. Comme le trafic automobile n’était pas fermé, j’ai fait des grands signe à la prochaine voiture qui arrivait et elle a freiné proche du cycliste. Sa course était fini c’est sûr mais J’espère surtout que ce ne sera pas trop sévère pour lui. Ça confirme qu’une partie des triathlètes n’ont pas les habiletés de base sur leur vélo. Si vous êtes débutants, optez pour un vélo de route pour développer vos habiletés au moins la 1ère année. Par la suite, ajouter des barres ou optez pour un vélo de triathlon ou mieux si le budget le permet ayant 2 vélos (1 route, 1 tri). Quelques minutes plus tard c’est un gros chien qui se trouve au beau milieu de la route ! Je freine à nouveau et fait un bel écart tout en regardant bien ce qui peut bien lui passer par la tête. SVP, j’aimerai bien un peu moins d’action sur le parcours ! Mais non, de nouveau qq minutes plus tard, en bas d’une lonnngue et rapide descente il y a des grands cercles de peinture au sol, une dizaine partout sur la route. Et bien ce sont tout simplement des trous béants d’un pouce de hauteur et très larges, impossible de les éviter alors ça passe façon vélo de montagne. Me semble que ça serait pas du luxe de mettre un peu d’asphalte vu que plus de 2000 cyclistes passent ici a plus de 30km/hr chaque année. C’est sûr que ça dérange pas les pickup !
La dernière sensation sera de réaliser que le parcours vélo fait 91km ! Bref, je finis après 2h43 un peu déçu par mon temps mais c’est normal avec le dénivelé et les vents.
Le site de la course était bien ordinaire, un parc oui mais qui n’avait de beau que le nom…En fait l’endroit en général était loin des images du Texas que j’avais dans mon imaginaire. Oui j’ai vu des jolis chevaux une fois sur le parcours vélo et quelques champs bucoliques mais voilà.

T2 : 2'44



Malgré la longue ride et les jambes lourdes, je parviens à retirer mes pieds des souliers quelques mètres avant la ligne de débarquement et à sauter de mon vélo à la course pour rentrer dans T2. Cette fois : casquette, lunette et souliers de courses + ma bouteille et mes 2 gels et go !

Course : 1h39.
16ème temps H40-44/280
T (C) : 15
Dénivelé total : 186m (200m à Tremblant)
Cadence moyenne : 90
Vitesse moyenne : 4'48/km

Jambes lourdes c’est bien normal mais je parviens à maintenir entre 4’20 et 4’30 du km. Par contre il y a plein de côtes et de descentes (qui ne sont pas reposantes malheureusement). En fait, sur les 7km de la boucle (à courir 3 fois) il y a probablement 3-4km gros max de plat ! Donc là encore mes espoirs d’un temps canon s’estompent vite d’autant que dans les côtes mes jambes sont vraiment en difficulté. Chaque boucle est de plus en plus dur à parcourir. Ma vitesse ne cesse de diminuer. De plus je me sens vraiment en manque de calorie. À partir de 12 km je marche à chaque station de ravitaillement et je bois tout ce qui se présente, même du redbull !! Je mange des portions d’orange. Le niveau d’énergie remonte un peu. Je dois m’étirer aussi les ischios. À chaque fois je repars pas si mal mais c’est de courte durée. Étonnement peu de gens me double pendant que je cours. Je passe quelques H40-44 qui sont ma principale cible ! 

Luc est là sur le parcours et me procure des conseils sur mon balancement des bras et l’utilisation de mes fessiers. Après course on en discutera plus longuement et c’est vraiment un point primordial que je vais devoir adresser en 2016 ! Toujours est-il que ça me motive de passer devant lui. Je sais que s'il me voit marcher je vais me prendre un tronc d’arbre sur le crâne ! J
La dernière heure est un calvaire mais j’avance. Dernier tour, l’ambiance de la foule et la musique aide. J’entends beaucoup de ‘’Let’s go Djon louk’’ (nos prénoms sont sur nos dossards), phrase à laquelle le lève toujours le pousse en signe de remerciement car le sourire ne vient pas. Dernier 300m, j’accélère pour en finir !

Je regarde ma montre à l’arrivée, 5h11. Beauuuuucoup plus long que mes espérances mais qui étaient basées sur des conditions et un parcours bien plus faciles. Pas grave donc, va falloir voir le classement final dans mon groupe d’âge…Je visais top 15 et je finis 18ème sur 280. Pari gagné !



TOTAL : 5h11
18ème H40-44/280.
188ème/2100 général.

Je prends maintenant 2 semaines de repos complet avant de reprendre la saison 2016 qui s’annonce très excitante avec rebelote au IM70.3 Tremblant en juin et les championnats du monde de triathlon sprint ITU au Mexique en septembre!!


BILAN SAISON 2015

Début 17 novembre 2014 - Fin 8 novembre 2015
Repos été : 1 semaine

Natation : 148.5 heures – 310km
Vélo : 208 heures – 5800 km (incluant rouleau)
Course à pied : 115 heures – 1380 km

Faits marquants 2015 :
0 blessure
(Classement dans ma catégorie)
Record personnel sur 5km course : 17’57 (1er/77)
Record personnel sur 10 km course : 37’52 (8è/92)
Record personnel sur ½ marathon : 1h24  (5è/106)
 Record personnel sur  au Duathlon de Sorel : 1h23 (6è/39)
Record personnel sur test de puissance 5min vélo : 330 watts
Record personnel sur test de puissance 20min vélo : 296 watts
Test Vo2 en laboratoire sur vélo : VO2 = 67.
Qualification pour les championnats du monde  de triathlon sprint ITU 2016 au Mexique suite à ma 2ème place sur 33 au triathlon sprint de Magog.
Médaille d’or au triathlon en équipe de Montréal (1/77) – Équipe triathlon McGill
Découverte du Xtrail. Mont-Orford - 11,5km (4è/77)