lundi 30 mai 2016

XTRAIL Sutton : Qualifié pour les championnats canadiens de course en montagne!

Après des mois de véritable galère (toute proportion gardée...mais les sportifs me comprendront :) dû à une fasciite plantaire ce fût une course salvatrice! Comme disait une triathlète pro ''il ne faut jamais sous estimer le pouvoir de la déception''.

Et de la déception j'en ai eu de décembre à avril. Douleur systématique à la course sous le talon lors de la reprise de l'entraînement en décembre. Traitements de chiro, ré-essayage de course...douleur encore et toujours. Grosse douleur même après mes entraînements et surtout le matin au levé! Après 3 mois je décide d'arrêter de courir. 6 semaines d'arrêt, en plein hiver québécois, le spleen total!! Amélioration légère...Retentative de course, re traitements de chiro. Re douleur. On est en mars je ne vois pas le bout du tunnel. Mon chiro m'envoie en physio pour faire du shockwave. La physio veut tenter l'accupuncture avant. Aiguilles dans le talon!!! Apparemment c'est pas tout le monde qui est capable de le prendre, mais ma motivation pour reprendre est sans limite :). La technique de détournement de l'attention est simple...''Respirez à fond puis expirez d'un coup sec''. Pendant que je m'exécute l'aiguille est plantée dans mon talon. Il y en a 3 comme ça. Plus les mollets. Après le 1er traitement je dois dire que le soulagement a été réel!

Étirements (position downward dog de yoga), renforcement (mollets), squats (pour fessiers), chaussons avec trous dans le talon pour éviter la douleur en marchant à la maison, chaussures maximalistes (Hoka One one) pour reprendre la course à pied, accupuncture, traitements de physio....ou bien tout simplement le temps qui a fait son oeuvre, toujours est-il que fin avril je suis en mesure de courir de nouveau sans douleur ou presque mais en sentiers seulement.

David, un ami du club de Triathlon de McGill, me parle d'une course qu'il fait à Sutton (Xtrail), je m'inscris, d'la marde, ça va bien se passer!!!

Alors me voici sur la ligne de départ dans la 1ère vague (pour les coureurs de 10km en moins de 45 minutes) à 10h ce samedi 28 mai par presque 30 degrés au soleil. J'ai à peine 160km dans les pattes en 9 semaines...mais j'ai eu de beaux fartleks, sorties d'endurances d'une heure et autre jogs dans les sentiers du Mont-Royal, on verra! Et puis je nage et roule 10-12h par semaine donc mon système cardio vasculaire est capable d'en prendre :)

C'est ma 2ème course en sentier à vie. La dernière était à Mont-Orford en octobre dernier. J'avais fini 4ème de mon groupe d'âge mais j'étais en forme comme jamais! (5km sur route sous 18min, demi marathon en 1h24 qq semaines avant). Là aucune idée de mon niveau de course...

Anyway, les courses en sentier se font à l'effort perçu, car avec le dénivelé oublie ça les paces de course!

Je pars assez vite car j'ai lu que le parcours étaient ''single trail'' donc impossible de doubler. Avec le recule, c'est faux, ça se passe très bien surtout en dialoguant avec les concurrents ou en plaçant une bonne accélération (surtout au début). Je compte environ 25 personnes devant moi car on commence sur une large route alors je peux évaluer la concurrence. Après seulement 6 minutes on monte déjà et les premiers marcheurs apparaissent! J'en double 3 ou 4 dans les 4 minutes qui suivent. Je focus sur ma technique et surtout ma cadence. Des petits pas pour favoriser l'utilisation du cardio et minimiser la fatigue musculaire. Ça fonctionne bien pendant 4km puis je rattrape une coureuse. Je reste un bon 5-10 minutes derrière elle. Je me sens des bonnes jambes alors je luis propose de nous relayer. Elle accepte. Après qq minutes je m'aperçois qu'elle ne suit plus. Bon, parfait je suis en pleine forme donc! Pris dans ma fougue je tente de rattraper un autre concurrent devant moi. Puis qq dizaines de mètres de montée plus tard mes jambes deviennent lourdes et je marche plus souvent. La revoilà derrière moi, en qq secondes elle est dans mes jambes. Suivi d'un autre coureur d'ailleurs. Je les laisse passer et leur souhaite bonne chance. Je ne le reverrai plus jamais!

Je passe la grande majorité du reste de la course seule. En côtes, je me concentre à faire aller mes bras vite pour que mes jambes suivent et fassent des petites enjambées.
Pas beaucoup le temps d'admirer le paysage dans les descentes car il faut analyser le parcours en permanence! La moindre erreur et c'est la chute,...Surtout que la montée a vraiment fatigué les jambes. Aucune idée du dénivelé positif déjà effectué sur les 700m que la course comporte. À 4 ou 5 reprises mon pied part sur le côté et je crains la foulure mais ma cadence est suffisamment rapide pour que chaque appui soit le plus léger possible.

A un moment donné (j'étais tout fier de moi car je croyais descendre rapidement) j'entends un bruit sourd et approchant très vite. Un bruit à mi chemin entre le bus 80 qui ne freine pas à mon arrêt et un ours à la poursuite d'un randonneur. ''À ta droite'', j'entends, même pas le temps de me pousser sur la gauche ni de tourner la tête que le coureur décolle dans les airs et me dépasse sans retenue...OMG ça c'est un trailer!!! Me voici de retour dans ma condition de triathlète-coureur d'asphalte. L'idée de tenter de le suivre ne m'effleure même pas l'esprit! Quelques minutes plus tard, je suis rattrapé par un autre coureur. Lui ce fût plus progressif. Esti, encore un qui me dépasse! En course sur route c'est l'inverse, je ralentis rarement dans la 2ème moitié et je rattrape ceux qui gère moins bien leur effort. Me voici dans leur peau...

Je lui demande s'il veut passer. Il me réponds pas tout de suite. ''Bin là'' je me dis...''ca veut dire quoi ca pas tout de suite''...Bref, je me décale car il est littéralement dans mes pas et je le laisse passer. Il va clairement plus vite que moi dans cette descente. C'est parfait cependant car en me bottant le cul un peu je peux le suivre...Et je le suis! Ça dure plusieurs minutes. On sort des sentiers étroits pour se retrouver sur un bout d'asphalte, la j'ouvre la machine et je le passe à mon tour. À lui de m'encourager. Je lui répond de s'accrocher derrière moi. Ce qu'il fît! Section sur le plat de très courte durée car on replonge dans un sentier ultra étroit et abruptement en desceeeeennnte! OMG faillit tomber 3 ou 4 fois surtout avec le gars est toujours sur mes talons ce qui favorise ma prise de risque...Je donne le max tout en restant le plus possible dans une zone de risque de chute limitée. Après tout ma course prioritaire est le demi Ironman de Tremblant dans 4 semaines. Pas le moment de déconn...Bading!!! Arrrrghhh!!! Il semblerait que mon suiveur vient de se planter! Je poursuis ma course désolé pour lui...2 minutes plus tard, j'arrive à un poste de bénévoles et je signale immédiatement son plantage à 10,4km. Ça me fait penser qu'il n'en reste plus que 1.4!!! Ça descend toujours, mes jambes donnent des signes de faiblesse (appui fuyant, accrochage dans racines, genoux qui partent sur le coté...). Dès que le sentier remonte je marche! Oui j'oubliais j'ai marché vraiment souvent sur la fin, dès que les côtes surgissaient du moins! Dernier virage dans le bois puis je découvre ou loooongue côte sur le gravier. Un spectateur me dit que c'est la dernière puis que ça descend jusqu'à l'arrivée. Merciiiii! Lui retorquais-je. Je jette un oeil en arrière mais je dégouline de sueur depuis 1h30 et je n'y vois rien. Donc je pousse dans mes derniers retranchements. Je suis à très faible vitesse dans cette côte mais avec la plus haute cadence que mon corps me permet de suivre!
Arrivée en haut j'entends la musique! Ça descend et je me laisse aller en sprint jusqu'à la délivrance imminente!

L'annonceur hurle mon nom et ma position 18ème overall (sur 448). Oh yeah! Mais quand est-il de ma catégorie?

Je savais que cette course était le championnat de l'est du Canada avec place qualificative au championnat canadien pour les 3 premiers de chaque catégorie d'âge mais je visais seulement un top 10...

Quelques minutes plus tard je retrouve mes compagnes de course, Sandra et Andrée pour le lunch puis avant de partir je vérifie tout de même les classements.

Tadam!!!!
Je termine 3 minutes derrière Andrew Tanner, triathlète qui a compétitionné pro qq années et 2minutes derrière le second. 3ème de ma catégorie, me voici donc qualifié pour les championnats canadiens de course en montagne après seulement ma 2ème course. Aurai-je une certaine capacité pour ce genre d'épreuve? Ce qui est sûr c'est que mon alimentation végétalienne depuis 6 mois n'a pas nuit :)

La mauvaise nouvelle est que ce fameux championnat se déroule le 25 juin 2016 soit la veille de ma course à Tremblant. Donc no show :(

Hummm...je songe de plus en plus sérieusement à l'ultra trail de Charlevoix...

Et bien entendu, simili crême glacée à la banane (aka desser PB) la veille
 et shot jus de betterave tous les jours pendant 5 jours avant la course :)
drink-pure-beet-shot

mardi 24 mai 2016

COMPÉTITIONS 2016

La fasciite plantaire est sous contrôle! La reprise de la course à pied devient solide alors me voici face à une super excitante saison de compétitions 2016!

Départ samedi à Sutton! CAN'T WAIT!!!

- 28 mai : XTrail Mont-Sutton
- 5 juin : Triathlon sprint de Joliette
- 12 juin : 5km Foulée des parcs
- 26 juin : 1/2 Ironman - Mont-Tremblant

Préparation championnats du monde ITU (distance sprint)
- 16 juillet : Triathlon de St-Lambert
- 23 juillet : Championnat canadien de triathlon sprint Ottawa (drafting)
- 31 juillet : Triathlon Sprint Magog
- 7 août : Triathlon sprint ITU - Montréal (drafting)
- 15 sept. : Coupe du monde de triathlon sprint ITU (drafting) - Mexique

- 6 nov. : Marathon de New York

jeudi 12 mai 2016

Beet Juice!! Jus de betteraves!

L'an passé a été ma saison la plus prolifique et de loin. Après presque 10 années de triathlon (et 10 années plus vieux..) j'ai battu mon record sur 5km, 10km et demi marathon. Je me suis qualifié pour la coupe du monde de triathlon sprint, le championnat américain de triathlon olympique et le marathon de New York.

La saison 2015 a été aussi la 1ère saison durant laquelle j'ai utilisé du jus de betteraves (de Kronobar bien sûr!! :)
Est-ce la seule explication? Probablement pas mais il y a au moins une étude scientifique qui fait le lien entre performance sportive et consommation de jus de betteraves (en anglais) :

mercredi 4 mai 2016

Reducing Muscle Soreness With Berries

After having replaced my usual morning cereal bowl (processed food with saturated fat) with home made buckweat meal (or oat meal) I now add more blue berries or cherries! Here's why :

lundi 2 mai 2016

Back to running! XTrail Mont-Sutton

After 5 months dealing (not running) with plantar fasscitis, I'm back to running!
Next race is an Xtrail race at Mont-Sutton. Running in trails is not as hard on the body as on the road so this race seems to be a good choice for a come back :)


Last year I ran at Mt-Orford and finished 4th in my age group but really disliked to go down the ski track...It seems this race has a bit less elevation...I'll see. In the meantime I'll train in the Mt-Royal trails :)



jeudi 17 mars 2016

MARATHON NYC 2016!!


Octobre 2015 : Mon temps de 1h24 au demi marathon de Rimouski respecte le standard de qualification pour le marathon de NYC (1h28 pour 45-49 ans).

21 janvier 2016 : Ouverture des inscriptions pour les temps de qualif. J'envoie ma candidature!

8 mars : Je reçois un message m'indiquant que je n'ai pas été sélectionné à la loterie. Pourtant je m'étais inscrits via les qualif. Je ne comprends pas et suis très déçu...

14 mars : Je m'aperçois que j'ai un message des organisateurs dans mes 'spams' qui me dit qu'ils n'ont pas pu vérifier mon temps de qualification et que j'ai donc été placé dans la loterie. Illico, j'écris un message avec le lien vers sportstats et leur demande ce que j'ai fais comme erreur lors de l'inscription pour que mon temps ne soit pas vérifiable. Je souligne aussi que je me suis inscrit littéralement 1h après l'ouverture des inscriptions.

17 mars : Je reçois un beau courriel d'acceptation! Oh yeah!!


jeudi 3 mars 2016

Preserving Athlete Immunity with Chlorella (NUTRITIONFACT.ORG)

I already read a while ago about the positive role of Chlorella on our immune system in the Brandon Brazier's book (The Thrive diet). More informations now from Dr. Greger according to studies:

dimanche 7 février 2016

''It's the Cholesterol, Stupid!''

J'ai débuté avec beaucoup d'intérêt le livre de Dr Greger ''How not to die'' avec en 1ère partie les maladies du coeur. Il cite Dr Roberts éditeur en chef du ''American Journal of Cardiology'' pendant plus de 30 ans, directeur de ''Baylor Heart and Vascular Institute'' et auteur de plus d'un millier de publications scientifiques et d'une centaine de manuels sur la cardiologie.

Dr Greger à propos de Dr Roberts : ''Dans son éditorial ''It's the Cholesterol, stupid'', Dr.Roberts affirme qu'il y a un seul véritable facteur de risque concernant les maladies cardiaques coronariennes : le Cholesterol. Le niveau optimal de cholesterol LDL serait compris entre 50 et 70 mg/dl. Le plus bas serait le mieux. C'est le niveau que l'on a à la naissance et le niveau relevé parmi les populations qui comptent très peu de cas de maladie cardiaque. Un niveau de 70mg/dl de LDL correspond à un Cholesterol total de 150 mg/dl. C'est cette valeur sous-laquelle aucun cas de maladie cardiaque n'a été relevé dans l'étude Framingham

Il poursuit : ''Si toute la population avait un niveau de cholesterol inférieur à 150, les maladies cardiaques seraient éliminées dans la monde occidental écrit dr.Roberts. ''Afin d'être ''virtually heart-attack proof''' vous devez avoir un niveau de cholesterol LDL sous 70 mg/dl''.

Et c'est là que ça devient intéressant : ''Dr Roberts conclue en écrivant qu'il y a uniquement 2 façons de parvenir à ce taux pour notre population : donner des médicaments à vie à plus de 100 millions d'américains ou de les encourager à consommer une alimentation basée sur les plantes'' (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1849886/).

Voici mes taux de Cholesterol depuis 10 ans. Dommage que je n'ai pas mes niveaux d'avant. Bonne baisse depuis le début de l'alimentation hypotoxique mais je ne suis pas encore ''heart attack proof''...Bien hâte de voir à partir de 2016 avec mon passage au végétalisme.

lundi 11 janvier 2016

NEBRASKA en août 2016???

Joli cadeau de noel ce matin dans ma boîte courriel...
Ma 18ème place sur 280 chez les H40-44 au demi Ironman d'Austin me vaut une qualification au championnats des États-Unis de triathlon Olympique 2016 (groupe d'âge). Reste à voir si ça rentre dans mon agenda de compétitions déjà bien chargé et mon budget!!

mercredi 9 décembre 2015

Nouveau vélo et nouveau record : 210 Max RPM!!

Afin de me préparer au mieux pour les championnats du monde de triathlon sprint au Mexique en septembre prochain (fausse excuse) qui auront lieu en mode drafting pour la 1ère fois, j'ai décidé, ou plutôt TRIPLEACTION a décidé de faire l'acquisition d'un nouveau vélo de route. Petite visite chez mon partenaire vélo favori Martin Swiss Cycles et je ressors avec une incroyable machine!! TIME, cadre neuf de 2013 fait à la main en France :) Une beauté obtenue à ''bas prix'' (tout est relatif) :)


Résultat en après-midi, record de max rpm toujours sur mes rouleaux : 210 RPM!!!!!


lundi 30 novembre 2015

Inscription 1/2 marathon Banque Scotia de Montréal : Check!

Premier gros objectif de la saison 2016, le demi marathon du dimanche 24 avril à Montréal. L'an passé j'avais fait la distance 5km de cette course avec un record personnel alors il ne reste plus qu'à rééditer l'exploit sur 21,1k. L'objectif est de faire moins de 1h23!

mercredi 11 novembre 2015

IM 70.3 Austin & bilan saison 2015!


Et bien voilà, je suis entre 2 vols à l'aéroport de Chicago, mon voyage triathlétique à Austin est terminé tout comme cette très prolifique saison 2015.  Comme pour chacune de mes courses majeures, voici le Race report!

Je suis arrivé jeudi pm à Austin. J'avais une course tempo au programme et j'ai voulu me rendre sur le site de la compétition pour reconnaître le parcours. Il faisait nuit, plus de 30 degrés et je me suis lamentablement perdu pour y aller malgré l'utilisation du GPS dans l'auto de location!! De plus le GPS avait ses batteries faibles et le chargeur ne fonctionnait pas! Du coup, j'ai décidé de pas tenter le diable et de rentrer à l'hôtel et courir dans le quartier. Course très difficile avec cette chaleur, je l'ai donc écourtée bien sûr.

Vendredi, restau végé à Austin, oui oui vous avez bien entendu...Restaurant végé au Texas!! Une belle trouvaille :
Pas de petites tables individuelles pour chaque convive mais des grandes tables de 8-10 personnes ou les gens s'assoient donc sans connaître leurs voisins. Tout le monde se présente et on jase. Une des personnes me décrit Austin comme une ville à part au Texas : ''When I travel, even in the US, I alwasy say, I'm not from Texas, I'm from Austin''. Les gens peuvent venir couper des légumes bénévolement et bénéficier d'un souper gratuit par la suite. 12$ us all you can eat (Texas un peu quand même :). Je prends donc une soupe, une salade et 2 plats! Ensuite petite balade en centre-ville. Quelques rues sont bien animées avec des bars qui semblent très branchés.

Et je finis au haut lieu de la capitale texane. Le ''STATE CAPITAL''. Bien que mastoc, il en reste pas moins majestueux!

Samedi, je vais avec Luc chercher mes affaires sur le site de la course (dossard etc...). Je passe la dessus vu que c'est du très classique! Il pleut toute la journée et la motivation est faible pour nous entraîner. Du coup, on se fait un petit plaisir : restau mexicain ''Chipotle'' et cinéma pour admirer les tous derniers exploits de James Bond!
Cette fois je comprends les dialogues un peu mieux que pour Sicario! Mais bon James Bond en même temps c'est pas hyper compliqué. En tout cas, je tente de m'inspirer de ces exploits pour demain! Fin de journée, jog 30 minutes pour délier les jambes.

JOUR J

Une des particularités du 70.3 Austin est le fait qu'il y a deux zones de transitions distantes d’environ 2 km. Du coup ça complique un tout petit peu la préparation. Avec Luc, on se gare au seul stationnement autorisé, proche de la 2ème transition et du site de la ligne d’arrivée. En passant l’arrivée aura  lieu pour la première fois de ma ‘’carrière’’ à l’intérieur et Texas oblige, dans un stade de rodéo ! On y fait souffrir des bêtes alors pourquoi pas des triathlètes! Je dépose donc mes affaire de course à pied et je repère les lieux : d’où vais-je arriver en vélo et quel sera le chemin à suivre dans la zone pour me rendre à mon emplacement : 3 ème rangée…après le 3ème arbre sur la gauche juste en face d’un poteau électrique. Ça y est j’ai mes repères !
En route vers le ‘’Shuttle’’ que spectateurs et athlètes sont obligés d’emprunter. Interdiction d’y aller en vélo, en auto ou à pied ! À ce point-ci il est 5h45 et l’autre zone de transition ferme à 6h45, ça me laisse du temps mais il faut pas niaiser J Dans le bus je jase avec un concurrent bien sympathique. Comme beaucoup, il  a eu une blessure l’empêchant de courir et a repris seulement la course en juillet.
2ème zone de transition, je me rends aux toilettes car ça presse ! Je sais pas si je suis resté si longtemps que ça dans la toilette, toujours est-il qu’en sortant il fait jour et le soleil est de la partie ! Ensuite inspection habituelle, gonflage des pneus du vélo déposé la veille, vérifications des freins et du bon roulis des roues, installations de mes bouteilles. Je mets un peu de crème solaire et je prends le temps de bien m’essuyer les mains ensuite pour éviter la mésaventure de IM Nice ou j’avais ensuite foutu plein de crèmes sur mes verres de lunettes de natation et ruiner ma nage ! 
J’ai une heure d’attente entre la fermeture de la zone et mon départ à 7h40 alors j’ai tout mon temps pour mettre mon wetsuit. Cela dit, je ne perds pas trop de temps à m’exécuter car il fait frette ! 9 degrés. En me dirigeant vers le départ je vois des toiles attachées qui volent au vent quasiment à l’horizontale. ‘’Merde, il y a du vent’’ me dis-je. J’ai pensé au vélo et me suis dit alors qu’il diminuerait sûrement d’ici là.  Mais je n’ai pas pensé qu’il aurait bien sûr un impact sur la partie natation ! Les pros sont partis tôt (7h) puis les différentes vagues des groupes d’âge sont lâchées toutes les 5 minutes. L’heure file et c’est bientôt mon tour, vague 10, bonnets oranges. Je suis toujours un peu stressé mais c’est bien normal. Durant l’attente sur le bord de la plage je regarde mes concurrents (hommes 40-44) et vois pas mal de ‘’bédaines’’. Vraiment une énorme différence avec IM Nice ou tout le monde était ultra ‘’fit’’. Bref, on entre dans l’eau car la vague précédente vient de s’élancer. Plus que 5min !! Je fais aller mes bras dans l’eau. L’avant-veille, j’avais eu de belles sensations lors de l’entraînement dans ce même lac mais là je m’aperçois qu’il y a de la vague !! Pas des grosses vagues mais plein de petites qui défilent et s’écrasent sur ma tête. 1 minute ! De toute façon ça va impacter tout le monde donc inutile de se plaindre mais ça me réjouis pas quand même. BOOM, c’est parti !

NATATION : 42min25 (Ouch!)
120è temps/280 H40-44
120ème H40-44 après la sortie de l'eau.

Je me place toujours à l’intérieur de la ligne de bouée et applique la stratégie de partir très fort pour une soixantaine de coup de bras puis je m’installe sur un rythme de croisière. C’est alors que mon discours interne négatif s’installe. Je n’ai pas de bonnes sensations, je ne sens pas en mesure d’appliquer ma technique, je ramasse des vagues et avale de l’eau bien plus que d’habitude. J’ai même eu 2 fois des hauts de cœur durant cette portion nage. Par contre très peu voire aucun coup donné ou reçu, juste quelques caresses affectueuses sur les pieds ! Je ne me sens pas glisser comme d’habitude. Non, vraiment pas un bon début du tout. Arrivé à la première bouée de virage, nouvelle accélération puis bam !! Je suis totalement ébloui ! Soleil en pleine face donc beaucoup plus difficile de voir ou sont les bouées suivantes. Je suis obligé de brasser une couple de fois pour m’orienter et je dois dire que ça me fait du bien car mon crawl est déplaisant et bien plus fatiguant dans ces vagues. Bref, ça ressemble plus à une galère et je sens bien qu’elle dure plus longtemps qu’à Tremblant. Mais étonnement je double certains nageurs. 2ème virage et je me dirige vers l’arrivée. Cette dernière longueur dure une éternité !

Je finis par finir et lorsque je jette un œil à ma montre, la mauvaise nouvelle se confirme…42 minutes au lieu de 37 à Tremblant.

T1 : 3'44 (môd....Peelers!!!!!)

2ème mauvaise nouvelle : les 2 ‘’peelers’’ (bénévoles en charge d’aider les nageurs à retirer leur wetsuit à la sortie de l’eau) vers lesquelles je me dirige mettront au moins une minute pour me l’enlever. Pour les aider je pointe mes pieds et je crampe à chaque mollet ! 1 minute cri…. !! Enfin, direction le vélo, ça c’est la bonne nouvelle J. Le repérage a bien fonctionné puisque je trouve ma machine sans perte de temps. Enfilage des chaussettes toujours un peu plus long qu’au saut du lit avec les pieds trempés mais ça se passe bien, casque, lunettes (cette fois mes gels et barres étaient déjà dans mes poches et sous mes shorts de tri bien coincés par le wetsuit donc 0 perte de temps pour les prendre à T1) et zou, c’est parti à la course ! Sauf que la rangée dans laquelle je suis est bloqué par des gens qui ne savent pas conduire leur vélo par la selle à une main en courant. La base !!! Je suis donc obligé de marcher derrière eux en piétinant d’impatience L. J’arrive finalement à la zone ou on peut embarquer sur le vélo.

VÉLO : 2h43 (Re Ouch!)
10ème temps H40-44/280
26ème H40-44 à l'issu du vélo
Dénivelé total : 640 m (968 à Tremblant)
T (C) : 13 degrés
Cadence moyenne : 100
Vitesse moyenne 33.5 km/hr
Wattage moyen : 220 W (229 en pédalant)

Comme d’habitude, pas mal d’encombrement au début et du monde qui zigzag pour embarquer sur le vélo ou mettre ses souliers. J’embarque et pédale un petit bout avec mes pieds nus sur les chaussures pour sortir de ce traquenard le plus vite possible. Lorsque c’est plus calme, j’enfile mes pieds dans les souliers. 1ère étape de ma stratégie de nutrition, prendre mon 1er gel sur le vélo ! Bizarrement malgré les 10 degrés, je n’ai pas froid avec mon seul maillot de tri et mes manches. Plusieurs ont des vestes mais pour moi elle aurait été de trop. Cadence 100-110, wattage…alors voilà ou le bas blesse. Luc m’a dit un nombre incalculable de fois que je serai capable de maintenir 250 watts (75% de ma PAM : Puissance aérobie maximale = puisssance moyenne max sur 5 minutes) mais ça veut pas me rentrer dans la tête et je commence donc par 230 environ. Je roule donc entre 220 et 240 selon les portions de route. Par contre je suis frappé par le vent !!

De plus, la position aéro est rendue très désagréable durant les premiers 30 km à cause d'un mal de ventre. Très probablement dû à la quantité d'eau avalée dans le lac! Virage après virage il est toujours là de face ou de côté mais pas assez souvent de dos à mon gout ! Pas mal de tension dans les jambes après 45 minutes mais c’est normal. Côté nutrition je prends bien mes gels au 45minutes, mes gorgées de boisson énergétique aux 10 minutes et mes électrolytes. Après 45 km, je regarde mon temps de vélo : 1h20….Rapide calcul, ça fait 2h40 pour les 90km de vélo soit bien plus lent que mon objectif. Mais il est vrai que le parcours est beaucoup plus côteux que ce que j’avais envisagé et le vent ne cesse pas ! Cette fois je décide de pousser un peu plus de watts. La tension dans les jambes est toujours là mais elle est sous contrôle et je ne ressens pas de raideur dans les ischios comme à Tremblant ou je devais m’étirer sur mon vélo toutes les 15 minutes : bonne nouvelle ! Nouveau passage à vide au niveau discours mental, je suis peut-être fatigué, ma saison a été trop longue, 5 minutes de perdu sur la natation et un autre 5-10 potentiellement à venir en vélo etc…mais je me ressaisi et continuer à travailler fort pour rattraper le temps et les concurrent. Car oui, j’ai doublé en pagaille!

Ha et fait terrible, j’ai vu un gars se planter mais d’une force !! On roulait proche depuis bien 30km, tantôt lui devant tantôt moi. Je l’avait remarqué car il était d’une maigreur vraiment surprenante et avait une cadence catastrophique de 70-80 rpm. Toujours est-il qu’à un moment donné il a perdu le contrôle de son vélo, son guidon est parti sur le côté et il s’est envolé  dans les airs et est retombé lourdement sur le côté, avec le casque qui a frappé le sol, j’ai ralenti estomaqué et ai vu qu’il n’avait pas perdu connaissance. Comme le trafic automobile n’était pas fermé, j’ai fait des grands signe à la prochaine voiture qui arrivait et elle a freiné proche du cycliste. Sa course était fini c’est sûr mais J’espère surtout que ce ne sera pas trop sévère pour lui. Ça confirme qu’une partie des triathlètes n’ont pas les habiletés de base sur leur vélo. Si vous êtes débutants, optez pour un vélo de route pour développer vos habiletés au moins la 1ère année. Par la suite, ajouter des barres ou optez pour un vélo de triathlon ou mieux si le budget le permet ayant 2 vélos (1 route, 1 tri). Quelques minutes plus tard c’est un gros chien qui se trouve au beau milieu de la route ! Je freine à nouveau et fait un bel écart tout en regardant bien ce qui peut bien lui passer par la tête. SVP, j’aimerai bien un peu moins d’action sur le parcours ! Mais non, de nouveau qq minutes plus tard, en bas d’une lonnngue et rapide descente il y a des grands cercles de peinture au sol, une dizaine partout sur la route. Et bien ce sont tout simplement des trous béants d’un pouce de hauteur et très larges, impossible de les éviter alors ça passe façon vélo de montagne. Me semble que ça serait pas du luxe de mettre un peu d’asphalte vu que plus de 2000 cyclistes passent ici a plus de 30km/hr chaque année. C’est sûr que ça dérange pas les pickup !
La dernière sensation sera de réaliser que le parcours vélo fait 91km ! Bref, je finis après 2h43 un peu déçu par mon temps mais c’est normal avec le dénivelé et les vents.
Le site de la course était bien ordinaire, un parc oui mais qui n’avait de beau que le nom…En fait l’endroit en général était loin des images du Texas que j’avais dans mon imaginaire. Oui j’ai vu des jolis chevaux une fois sur le parcours vélo et quelques champs bucoliques mais voilà.

T2 : 2'44



Malgré la longue ride et les jambes lourdes, je parviens à retirer mes pieds des souliers quelques mètres avant la ligne de débarquement et à sauter de mon vélo à la course pour rentrer dans T2. Cette fois : casquette, lunette et souliers de courses + ma bouteille et mes 2 gels et go !

Course : 1h39.
16ème temps H40-44/280
T (C) : 15
Dénivelé total : 186m (200m à Tremblant)
Cadence moyenne : 90
Vitesse moyenne : 4'48/km

Jambes lourdes c’est bien normal mais je parviens à maintenir entre 4’20 et 4’30 du km. Par contre il y a plein de côtes et de descentes (qui ne sont pas reposantes malheureusement). En fait, sur les 7km de la boucle (à courir 3 fois) il y a probablement 3-4km gros max de plat ! Donc là encore mes espoirs d’un temps canon s’estompent vite d’autant que dans les côtes mes jambes sont vraiment en difficulté. Chaque boucle est de plus en plus dur à parcourir. Ma vitesse ne cesse de diminuer. De plus je me sens vraiment en manque de calorie. À partir de 12 km je marche à chaque station de ravitaillement et je bois tout ce qui se présente, même du redbull !! Je mange des portions d’orange. Le niveau d’énergie remonte un peu. Je dois m’étirer aussi les ischios. À chaque fois je repars pas si mal mais c’est de courte durée. Étonnement peu de gens me double pendant que je cours. Je passe quelques H40-44 qui sont ma principale cible ! 

Luc est là sur le parcours et me procure des conseils sur mon balancement des bras et l’utilisation de mes fessiers. Après course on en discutera plus longuement et c’est vraiment un point primordial que je vais devoir adresser en 2016 ! Toujours est-il que ça me motive de passer devant lui. Je sais que s'il me voit marcher je vais me prendre un tronc d’arbre sur le crâne ! J
La dernière heure est un calvaire mais j’avance. Dernier tour, l’ambiance de la foule et la musique aide. J’entends beaucoup de ‘’Let’s go Djon louk’’ (nos prénoms sont sur nos dossards), phrase à laquelle le lève toujours le pousse en signe de remerciement car le sourire ne vient pas. Dernier 300m, j’accélère pour en finir !

Je regarde ma montre à l’arrivée, 5h11. Beauuuuucoup plus long que mes espérances mais qui étaient basées sur des conditions et un parcours bien plus faciles. Pas grave donc, va falloir voir le classement final dans mon groupe d’âge…Je visais top 15 et je finis 18ème sur 280. Pari gagné !



TOTAL : 5h11
18ème H40-44/280.
188ème/2100 général.

Je prends maintenant 2 semaines de repos complet avant de reprendre la saison 2016 qui s’annonce très excitante avec rebelote au IM70.3 Tremblant en juin et les championnats du monde de triathlon sprint ITU au Mexique en septembre!!


BILAN SAISON 2015

Début 17 novembre 2014 - Fin 8 novembre 2015
Repos été : 1 semaine

Natation : 148.5 heures – 310km
Vélo : 208 heures – 5800 km (incluant rouleau)
Course à pied : 115 heures – 1380 km

Faits marquants 2015 :
0 blessure
(Classement dans ma catégorie)
Record personnel sur 5km course : 17’57 (1er/77)
Record personnel sur 10 km course : 37’52 (8è/92)
Record personnel sur ½ marathon : 1h24  (5è/106)
 Record personnel sur  au Duathlon de Sorel : 1h23 (6è/39)
Record personnel sur test de puissance 5min vélo : 330 watts
Record personnel sur test de puissance 20min vélo : 296 watts
Test Vo2 en laboratoire sur vélo : VO2 = 67.
Qualification pour les championnats du monde  de triathlon sprint ITU 2016 au Mexique suite à ma 2ème place sur 33 au triathlon sprint de Magog.
Médaille d’or au triathlon en équipe de Montréal (1/77) – Équipe triathlon McGill
Découverte du Xtrail. Mont-Orford - 11,5km (4è/77)

lundi 2 novembre 2015

McGill triathlon Club 20min spin Time Trial : ''Halloween style''!!

Last saturday, the cycling training theme was ''Above Treshlod'' including a 20min Time trial test. Thanks to their heart rate monitors athletes will be able to calculate their traning zones after this test. But another theme was present at the workout  Halloween!! Everybody worked hard...except me :)
 


dimanche 25 octobre 2015

Test laboratoire : VO2 = 67 ml/kg/min, PAM = 330W

Vendredi passé, je me suis présenté au Peak Center pour réaliser un test de VO2 en laboratoire sur mon vélo de triathlon. Un peu impressionnant au début de porter ce casque et de me faire prélever des gouttes de sang régulièrement (bout du doigt) pour analyse. Mais j'ai vite pris l'habitude et me suis concentrer sur la réalisation du test à mon meilleur niveau.
Je débute à 150 watts puis incrémentation de 30 watts toutes les 3 minutes. Cadence 100 rpm. En fait le trainer ajuste la résistance automatiquement et je dois maintenir 100 rpm. Lorsque je ne serai plus capable de maintenir cette cadence, le test prendra fin.
150 watts, très facile! 180 idem. 210 la respiration accélère un peu. C'est vraiment à partir de 270 watts que je commence à noter une ventilation bien plus forte, le masque commence à devenir gênant. Je ne sais pas si je vais atteindre les 300 watts. Les jambes sont fatiguées mais j'y parviens. 300 Watts, OMG là faut plus niaiser! Je travaille fort en me concentrant sur mon pédalage rond et bien engager mes abdos. 1 minute passe, je tiens le coup, 2ème minute...aille aille aille...ça va encore, je vais arriver à la fin des 300 watts je pense, très grosses tensions dans les quads! 3minutes, nouvelle goutte de sang prélevée et la résistance passe à 330 watts!!! Alors là la fête est finie! Acide lactique engorge mes jambes, je parviens à passer une minute mais c'est l'enfer! Je sais que je ne finirai pas les 3 minutes mais je veux aller le plus loin possible...1min 20...j'arrête...Non! 99 rpm, 98 rpm, ça baisse, je puise encore dans mes réserves mentales, mes quads sont en feu mais je parviens à remonter à 100 rpm, 1min 35...allez allez....1min 45, ça brûle...je continue encore un peu puis explose à 2 minutes. On m'enlève le casque et je respire comme un boeuf pour les prochaines minutes!


au final, très bon test! Je suis classé ''Supérieur'' :) soit le niveau maximal. Mais on s'entend qu'il s'agit d'une norme ''générale'' et non pas professionnelle.

67 de VO2 c'est la valeur qu'avait le champion du monde de marathon...en 1969!!! :) Aujourd'hui les pros ont entre 80 et 90+. Mais c'est un excellent résultat pour un triathlète amateur :)

Ce résultat corrobore les valeurs que je faisais lors de mes tests de terrains. Je passe les multiples courbes que j'ai eu avec évolution watts, FC, consomation de lipides, glucides et valeurs d'acide lactique...

Conclusion de Pierre Hutsebaut le directeur du Peak :
* ''Très bon profile énergétique adapté aux longues distances'' (je consomme beaucoup de lipides jusqu'à 220 watts!).
* Maintenir la base aérobie et développer la puissance max jusqu'à 350 watts.

En fait, ma PAM actuellement de 330 watts devrait être de 350 watts avec un seuil anaérobie de 270 watts comme le mien (80% de ma PAM).

Si vous ne comprenez rien, c'est pas grave :) Ce qui est sûr c'est que je devrais avoir une excellente course à Austin dans 2 semaines!

jeudi 15 octobre 2015

Course en sentier Mont-Orford!

Nouveau weekend sportif entre amis ce samedi! Je vais participer au 11,km en sentier du Mont-Orford. Ça sera ma toute première course ''Trail''. J'ai bien hâte même si ça sera complètement différent des mes compétitions sur route. Une ascension de presque 4km suivi d'une descente de la même longueur avec plus de 600m de dénivelé. Il y aura sûrement de la marche!
Impossible de courir pour un temps. La performance sera plutôt dans le classement mais encore là c'est plus l'expérience qui sera intéressante. L'objectif majeur sera aussi de ne pas se blesser 3 semaines avant mon demi Ironman.

La météo s'annonce difficile...1 degré avec mélange pluie et neige. Je prévois de finir en environ 1h15 puisque les organisateurs prédisent de doubler son temps su 10km route.

À suivre!

vendredi 9 octobre 2015

Rimouski 1/2 marathon : Race report!

I Start with the conclusion since the result is so amazing for me!

Time 1h24'39 (4min/km pace)
Personal best by 3 minutes!
Rankings :
 * 5th/106 (M40-49)
 * 19th/925 (overall)

During the race I had the dream to go below 1h23 to qualifiy for 2016 NYC marathon but couldn't make it.
Now that I reached 1h24 wihout a specific half marathon prep (my periodiszation is built for 70.3 Austin in november), I know I can run 1h22!

Weekend started really well since I joined Sandra, Simon and Gilles André to ride to Quebec on friday afternon. I don't see them as often as I used to since I left the company where we used to be workmates for full time coaching. I had a great time with them. Friday evening they went for a jog and I stayed home and did my favorite activity....a 20min power nap! 2 days prior my races I'm always off. I joged on saturday am instead before heading to Rimouski. I have to say I hadn't great legs, Ran 4'20min/km but felt not as easy as usually. This affected my self confidence a bit. Hopefully I knew I'll have another full day of rest and a good night of sleep.

From what I saw, Rimouski is a cute little city near the St-Laurent river.
Needless to say that the marathon expo was...how to say...minimalist! The pasta party was cool even if few people showed up (less than the year before it seems).
Gilles-André(GAD)  & Sandra. GAD changed his registration last minute from half to full marathon!
I finished my meal and I was still super hungry!! An organizer wo saw my 'problem' came to me and kindly gave me another free meal ticket!! After 2 meals I was then full. On our way back to the hotel (5min by walk from the expo/start&finishline), we had this beautiful view, giving us plenty of performance thoughts before sleep :)
8:30 pm, all of us, in the same room, were in beds!
In the morning, I felt fully rested and started to get more and more confidence back about my race plan. It was super cool to stay so near from the startline. We could eat and rest in the room until last minutes. We took 5minutes to go out and take this great team building picture!
It was really cold (Feel -1) so the warmup was a no brainer! I did my 20minutes (3min power walk, 7 min jog, 4x50m accelerations and, 3min @pace 15k) then move to the startline. But I was weeeey too far and couldn't reach the front of the pack!!!! I knew I would finish in top 30 so I wanted to start at the front. BANG!!! C'est parti!

I passed some people and started right away with my race plan : 4km at 4'00/km pace. Rapidly the pack exploded and few runners were around me. No idea of how much runners were in front of me. Simon, who aimed for 1h30 for this race was running beside me! Cool! He is a very fast runner (2h52 in Berlin few years ago) so I was happy that he changed his plan. We chated a bit. He will run according to his heart rate finally.

The first 4k were really cool, moderate perceived effort, a bit cold but I had very good legs. I tried to run with several small groups of runners during the next 10-15 minutes. But the pace was a bit slower than mine so I moved a bit forward. At some point I accelerated a lot to catch a guy in front of me. I stayed with him but the pace dropped a bit again so I decided to leave him. km 6, as planned I accelerated just a bit (3'55/km) and catched another guy. Contrary to Ottawa in 2014, I didn't feel I was slowing myself down. I was running a good pace and wondered if I would be able to sustain it for 15 more kms...But I felt strong this year so I decided to be confident. Between 7 and the half mark I passed 4 or 5 guys, and 1 girl. Took my gel after 30minutes as planned. The cool thing about out and back races is that I could count the number of runners in front of me! 24th was my raking after 10.5k. I saw Pierre Lavoie who, at the age of 50, we'll finish 5th overall in 1h18...Starting the way back I saw Simon who counted for me too. Nice :).
Km13th, perceived effort was higher now and I had to ''push'' harder to maintain the same speed. I knew this would happen. There's no 'fast' (everything is relative) race without effort and pain. The way I manage my races in terms of perceived effort whatever the duration of the race is always the same : 1st third is moderate/a bit hard then 2nd third is hard/very hard and the final third is hell!

Now the race really starts and the mental part will be key. I focused on my fast cadence and ligth forward lean (starting with my head position = looking down). Km15 I started to catch the last runners of the 10km race. It was a good feeling to pass many people especially when maintaining my speed was harder and harder. Km17, according to my race plan I had to speed up (3'50/km). That would not gonna happen! I take me sooooo much effort to maintain 4'00/km. Everytime I was at an aid station to drink I slowed down a bit and it was then soooooo hard to accelerate again.

At some point I was passing runners from the 10k race and heard people on the side of the street : ''Let's gooooo half marathooooner!!!!'' One of the girl I passed said amused ''Ha, ces encouragements là c'est pas pour nous!''. And the other one answered : ''Non!! .....C'est des machines!''. At this specific point I realized how much work I did during these 10 years of training and how my performance had improved. I used to run like them when I first started and was so impressed by people running faster. It gave me a good mental kick!

I passed 1 or 2 other half marathoners. I was 18th overall then. No idea about my age group ranking...Then I had this guy exactly 19 seconds in front of me. Yes, I count the gap with people in front of me!  I find this way very effective to (try) to run faster! After mayby 500m I counted 9 seconds! Let's go JL, catch him! But my legs couldn't go faster and I was now running the same pace as him. The last km was totally hell! I even lost some seconds on this guy. I watched quickly behind me but saw nobody, I kept on passing 10km runners, some encouraged me very kindly. I gave everything left and felt something on my chin...I was drooling...Yak!! Few meters left, I kept on pushing and stopped like 10m before the finishline! Too much is too much. I walked the last meters until the finishline for the very first time!
It took me a few seconds to recover mentally and realize how happy and proud I was about my race. Simon arrived a few seconds after. I was super cold and went to the tent to get my clothes and try to get warmed. Sandra arrived a bit later and GAD too. He PBed his marathon by 17 minutes!

We add a private joke that weekend coming from GAD and we all had to do this ''hand move'' at the finishline. Everybody did it...exept me :( Too much in pain to think about it guys, sorry! :)
Thanks guys, it was an amazing weekend!!
Next step is Mont-Orford trail running race on october 17th and then my final A-race : Ironman 70.3 Austin!! I've reached my best running and cycling level since I've started triathlon so I can't wait!



lundi 21 septembre 2015

Dimanche, 1/2 marathon de Rimouski : PB EN VU!


ce dimanche 4 octobre je vais m'attaquer à mon 5ème demi marathon. J'avais fait mon premier en 1h35 à Montréal en 2007. En 2009 rebelote avec légère amélioration (1h32). De retour ensuite en 2013 à Wineglass ou je pête au frette au 14éme km et souffert pour les 7 km restants (1h32), probablement suite à mon changement radical de diète récent à l'époque. L'an passé, j'ai enfin cassé la barre des 1h30 à Ottawa en 1h27.

Cette fois, je m'attends à faire mieux : 1h26 ou moins.

Voici les paces visés avec Luc :
km 1-4 : 3'55-4'00
km 5-16 : 3'50-3'55
km 17-21.1 : 3'50

Soit 1h21-1h22...C'est pas mal agressif mais ça correspond à mes capacités selon mon dernier 5km (17'57). Je me sens bien et il faut jouer avec le feu pour faire une perf! Au pire je ralentirai et ferai quand même un pb! Une chose est sûre ça sera pas une partie de plaisir mais j'ai hâte!

Mes focus :
- Cadence 95 (ma nouvelle cadence depuis mi juillet).
- Concentré sur les points techniques (1 à la fois) : incliner légèrement la tête vers le bas, bien plier mes bras (poings sous les yeux), dépose du pied à plat sous les hanches, buste incliné à 45 deg. vers l'avant, dos plat (pas de lordose lombaire).
- 1 gel aux 45 minutes

Reste à savoir pour l'habillement en fonction de la température nordique!

jeudi 17 septembre 2015

McGill Triathlon, vainqueur du triathlon sprint de Montréal en relai


Objectif atteint dimanche passé! Avec Patrick (nageur) et Mohamed (coureur), nous avons fini 1er au triathlon sprint de Montréal en relai, devant plus de 70 équipes et ce en un temps de 59 minutes et 7 secondes. La 1ère place c'est jouée à peu de chose car on a fini à seulement 24 secondes devant les seconds.

Ma partie vélo a été difficile avec des trombes d'eau durant l'échauffement et un circuit détrempé durant la course. Virages conservateurs donc. Encore un festival de dépassement ou j'ai beaucoup communiqué avec mes concurrents pour les prévenir de mon passage à droite ou à gauche vu l'encombrement sur le circuit. Je devais absolument éviter que l'un d'eux se rabatte sur moi à mon passage si je ne le prévenais pas.

Patrick sort de l'eau en 11'50 pour son 750m de nage.
 

Il est en 10ème position. Je me dépêche alors de prendre sa puce puis mon vélo. Une fois passée la ligne de sortie de transition, gros embouteillage avec 5 autres personnes et très peu de place. De plus nous avons traversé un terrain boueux et mes pieds sont littéralement noir de boue! Ça complique pas mal l'enfilage de mes chaussures une fois sur le vélo...

1er tour hyper excitant car j'avais de belles sensations de vitesses, les relances étaient très puissantes et l'effort perçu pas encore trop difficile. 2ème tour plus dur. D'autant qu'un cycliste me dépasse sans que je sois capable de rester derrière lui. Vraiment plus fort!

Je dois alors tout donner quand même pour laisser la chance à Mohammed notre coureur de pouvoir rattraper leur coureur sur le 5km...Fin du 3ème tour ça commençait à chauffer dans les cuisses! Par contre je rattrape un cycliste qui était parti avant moi et après qui je ''courrai'' depuis le début car son nageur était sorti 1 ou 2 minutes avant le notre!

Hormis la concentration maximale à avoir sur mon environnement (autres cyclistes et terrain glissant), je n'oublie pas le focus permanent sur la montée de mes quads vers la poitrine et mon range de watts à maintenir aux alentours de 290. Moins besoin de vérifier ma cadence car c'est devenu naturel de rester entre 100 et 110 maintenant, particulièrement à haute intensité.

Même si je n'ai aucune idée du classement, j'ai tellement doublé que j'ai une certaine confiance. Mais ce qui est sûr c'est que j'ai travaillé très fort et que le dernier tour était extrêmement difficile. Respiration dans le tapis! Très grosses tensions dans les jambes mais j'ai maintenu mon wattage aux alentours de 290-300 watts ce qui est très bien.

Une fois débarqué de mon vélo, je sprint littéralement en guidant mon vélo de la main droite dans la zone de transition pour apporter ma puce électronique à Mohamed! Nous sommes désormais 3ème au classement! Fait amusant, les coureuses proches de moi dans la zone de transition n'en revenait pas de me voir déjà. J'Ai entendu l'une d'entre elles dire ''C'est pas possible, il a fait seulement 3 tours au lieu e 4...''. Haha, ça fait plaisir :)

Au final, 26 minutes 36 de vélo, 293 watts & 102 rpm en moyenne. Je suis ravi!! Sporstats me donne gentiment une moyenne de 45km/hr mais ce n'est pas réaliste car le parcours faisait un peu moins de 20km. Je fais le 2ème meilleur temps vélo sur les 70 cyclistes! Mais le premier est 2minutes plus rapide que moi ce qui est énorme!!!

Mohamed finira en effet par rattraper le coureur du cycliste qui m'avait doublé ainsi qu'un autre coureur et nous sommes donc les grands vainqueurs à la fin de la course. Mission accomplie!

Plusieurs membres du club ont participé aux différentes distances du festival de triathlon de Montréal. Beaucoup de plaisir pour tout le monde semble t'il. Notre podium à nous!

BBQ de fin de saison ensuite avec la gang du triathlon McGill. Merci David pour l'organisation et la bonne bouffe!